Tanouan Ibi

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GÉNÉRAL

Projet École primaire / école de base
Architectes LEVS architecten Amsterdam
Organisation du projet ADI, Mopti, Sevaré
Constructeur Enterprise Dara, Sevaré, Mopti et l’exécutant Amayoko Tagadiou,
en coopération avec des étudiant(e)s du Lycée Technique à Sevaré et avec la population locale de Tanouan Ibi.
Appel d’offres 2012
Construction mars – juillet 2013
Mise en service octobre 2013
Surface brute 200 m2
Terrain 2.5 ha
Frais d’investissement 45.000 Euro

INTRODUCTION

Le village Tanouan Ibi se situe dans la plaine, à une heure de conduite du village-mère Koundou dans le pays Dogon, auprès de la Falaise de Bandiagara au Mali (Patrimoine Mondial de l’Humanité Unesco 1986). Les deux villages, Tanouan en Ibi sont peuplés par des Dogons catholiques et protestants, qui sont eux aussi et à la fois, des animistes. Conjointement avec les environs immédiats, la région est peuplée par plus au moins 150 familles, ce qui veut dire à peu près 2.500 personnes. Depuis des années déjà, le village dispose d’une école traditionnelle en argile avec un toit traditionnel. Mais c’est encore beaucoup plus important qu’il y a un directeur et 2 enseignants motivés qui habitent les maisons faites par les habitants du village. L’école compte à peu près 200 élèves et, évidemment, croît. ADI, notre partenaire locale, estimait que cette école répond bien à notre exigence la plus importante, c’est à dire une communauté motivée qui, en coopération avec nous, pourrait réaliser un nouvel ensemble d’une école avec des classes, un terrain d’école clôturé par des arbres et un bloc sanitaire.

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En décembre 2013, à la pose de la première pierre, avec entre autres le maire, le ‘chef de village’ (le représentant du village) et le ‘sous-préfet’ (le représentant de la région) un début a été fait avec la construction de la première phase.

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L’ensemble est composé de 2 édifices, chacun comptant 3 salles de classe. Le premier bloc de 3 salles avec 2 vérandas et un toit incurvé, dispose aussi de l’espace pour un bureau et un stockage pour le directeur. A coté de cela, et dans la première phase, se réalisera aussi l’installation du bloc sanitaire. La clôture et la plantation suivent après. Essentiellement l’édifice est suffisamment grand pour le nombre actuel des élèves. La deuxième phase ne se réalisera que si la croissance restera clairement visible. A ce moment, dans chaque salle de classe deux groupes seront enseignés.

L’école sera utilisée également pour des activités d’information et pour des projets de femmes en coopération avec l’Initiative Femmes Dogon.

 

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PLUS QUE CONSTRUIRE

Pendant la posée de la première pierre, posée par le membre de la direction de SDO, Jan Joost Peskens, le Maire de Madougou tenait un discours incendiaire et chaud quant à la signification de l’éducation. Mais, pas pour rien son point départ était que les habitants ne venaient pas seulement maintenant célébrer la fête pendant la posée de la première pierre, mais s’occuperaient également du soutien nécessaire pendant la construction. Le deuxième intervenant, le Sous-préfet de la région de Madougou, Umma Demble, redoublait considérablement les efforts disant que « l’argent est cher pour tout le monde » et que l’éducation était beaucoup plus que l’enseignement en langue et en calcul, puisqu’il s’agissait du progrès, de l’alimentation et de l’agriculture. Et disant que les nombres égaux des filles et des garçons dans les classes était important, mais qu’il était encore plus important que les filles terminent réellement leur éducation et ne soient pas enceintes prématurément. La collaboration dans les coopératives dans l’agriculture est d’une importance cruciale au Mali, et s’y joint une éducation de base adéquate.

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POINTS DE DÉPART POUR LE DESSEIN ET LA CONSTRUCTION

L’emploi des matériaux locaux

Un des points de départ les plus importants était l’emploi des ressources et des matériaux locaux. L’objectif y est d’arriver ainsi à un édifice abordable mais durable, qui s’insère bien dans le paysage et qui s’associe aux manières locales et traditionnelles de la construction.

Le processus de l’éducation et la participation de la communauté

Comme toujours, ce n’est pas l’édifice qui est notre but mais l’éducation. L’entrepreneur-constructeur et les artisans coopèrent étroitement avec les étudiant(e)s qui viennent de sortir du Lycée Technique. Elles et ils sont inséré(e)s dans toutes les phases du processus de la construction. Des pas prudents son mis pour améliorer et raffiner les méthodes de la construction, connectés aux méthodes, traditions et connaissances déjà existantes. La population locale était mobilisée pour entre autres creuser des trous, l’approvisionnement en eau et en pierres et leur transport. C’est très satisfaisant d’observer que l’approche avec des accords plus fermes avec le village, a bien fonctionné. Le choix en faveur de la construction, dépendait effectivement très fortement de ce changement. Il fallait que ce changement ait de l’influence sur la baisse des frais de la construction.

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Un climat intérieur agréable

Par la raison de la montée facile de la température jusqu’à 40 degrés Celsius et plus, c’est d’une importance essentielle de réaliser un climat agréable à l’intérieur. Ce critère demande des solutions qui sont basées sur un dessein intelligent et le choix approprié des matériaux. Le toit, construit en pierres de la terre comprimée, des vérandas de deux cotés du bâtiment et des tuyaux de ventilation créeront un climat intérieur agréable.
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DESSEIN

Le projet consiste d’un ensemble de l’édifice scolaire proprement dit, des blocks sanitaires et un espace extérieur commun. Le terrain sera clôturé par des arbustes Jatropha pour offrir quelque protection contre les animaux. L’huile des noix de cette plante (‘des noix purifiantes’), sera utilisée également pour en fabriquer du carburant biodiesel.

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Il faut que l’école obéisse aux exigences imposées par le gouvernement et du CAP (Centre d’Animation Pédagogique). Les écoles sont normalement composées de blocs de deux fois trois salles de classe. Il faut qu’une salle de classe ait une superficie de 7 x 9 m² et offre de l’espace à environ 60 élèves. En total l’école fournit de l’espace à minimalement 180 élèves, et un bureau avec stockage pour le directeur, conjointement constituant un ensemble.

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L’architecture  de l’édifice scolaire est une quête d’une correspondance avec les traditions locales de la construction. En outre, les caractéristiques spécifiques de la pierre et ces possibilités dans le cadre du dessein jouent évidemment un grand rôle. Mais finalement cette quête implique aussi la recherche d’une expression qui se joint à l’architecture, dans laquelle s’appliquent la répartition des surfaces, des ouvertures et fermetures, des encadrements de fenêtres et de portes ainsi que des motifs. L’emploi des pierres de la terre comprimée mène à une insertion souple dans l’environnement, conforme à la manière de l’insertion de quasi tous les villages Dogon dans le paysage. Le langage des formes est une conséquence claire des exigences fonctionnelles.

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La structure de l’édifice scolaire est unique avec deux vérandas qui s’étendent parallèlement aux salles de classe. Les deux vérandas fonctionnent comme des butées pour pouvoir captiver le poids des voûtes en berceau dans les toits au dessus des salles de classe. A coté de cela les vérandas, pourvues des petits bancs en pierre, offrent une espace extérieure agréable aux élèves. Les vérandas sont maçonnées en bandes de pierres en terre comprimée, entassées d’une façon alternante, ainsi déterminant le rythme des façades. Aux entrées et aux sorties, les pierres suivent la courbe de l’arc de tension, ce qui mène aux ouvertures caractéristiques.  Le toit et les bords de toiture obtiennent un accent par une couche additionnelle de pierres et des pierres de dilatation qui séparent les voûtes en berceau.

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Le toit, composé des pierres en terre comprimée, est couvert d’une couche épaisse de 20-30 mm de la terre rouge, mélangée avec du ciment pour effectuer une couche imperméable. Les gargouilles, faites par les Bozo, garantissent l’écoulement rapide de l’eau de la pluie. Dans le toit, des ‘tuyaux céramiques’ faits sur mesure, ont été insérés qui fournissent  de la ventilation et qui en même temps laissent passer la lumière de jour comme un ciel étoilé. Dans la saison de pluies (2 mois), qui a lieu hors de l’année scolaire, ces tuyaux peuvent être fermés.

Les ouvertures des façades sont équipées des cadres des fenêtres et des lamelles dans une couleur fraiche et jaune. Les pierres des sols ont été posées dans un motif décoratif, aussi pour y montrer qu’il y en a beaucoup de possibilités.

CONSTRUIRE

Dans le pays Dogon,  plusieurs méthodes de construction sont appliquées, dépendant aussi de l’endroit spécifique. L’argile est le matériau de construction le plus employé, comme plusieurs espèces de l’argile sont présentes partout dans toute la région Dogon. Aussi à Tanouan Ibi, l’argile était le choix le plus évident.

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C’est très important de construire dans la mesure du possible avec des matériaux localement disponibles. Economiquement et financièrement ceci est plus intéressant que l’importation des matériaux. C’est une solution durable et en plus le matériau est facile à traiter. Tout le bâtiment, ce qui veut dires les murs portants, le toit incurvé et les sols, sont faits de pierres en terre comprimée hydrauliquement.

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La machine de compression de pierres est mobile, ce qui implique que les pierres peuvent être faites au site de construction même, et peuvent être maçonnées avec un mortier dans lequel également de la terre a été mélangée. Chaque pierre pèse 8,5 kg et peut soutenir une pression de 15 N/mm². Aux pierres 3 – 4 % de ciment est ajouté, pour les rendre imperméables. Les fondations sont faites en béton coulé.

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Comme l’emploi des matériaux locaux est un point de départ important, des constructions de support manquent. Ceci ne produit pas seulement un bâtiment unique en argile, ceci mène aussi aux solutions de dessein qui en augmentent la qualité, comme les vérandas de deux cotés de l’édifice. En outre, l’emploi de l’argile dans les murs, le toit et les sols, garantit un climat très agréable dans l’intérieur. Les tuyaux de ventilation uniques dans le toit, faits comme des gargouilles traditionnelles, assurent une ventilation parfaite et rendent superflue une construction de toit en double.

L’emploi du bois a été rejeté, pas seulement par ce que le bois dur localement disponible est rare, mais également très laborieux et exigeant en termes de la maintenance. Les encadrements de fenêtres sont produits par des artisans à Mopti, familiarisés avec la technique. Encore une raison additionnelle pour ne pas utiliser du bois, est le risque de termites, qui le mangent.

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EXÉCUTION

L’exécution de la construction a été organisée par “l’homme de Yaye” comme nous le dénommons toujours, mais qui s’appelle en réalité Amayoko Tagadiou. Aussi la grande dédicace de la population sur tous les terrains a produit beaucoup de bénéfices. Creuser, l’adduction de l’eau, entasser les pierres, mélanger le mortier de maçonnage, creuser le puits pour les nouvelles toilettes, tout est fait par le village. C’est satisfaisant de constater que l’approche avec des accords plus solides avec les villages fonctionne vraiment. Au futur nous aimerons que la décision de construire oui ou non quelque part, dépende plus fortement d’une telle approche. Il faut aussi que cette approche ait de l’influence sur les frais de construction, qui, quant à nous, devraient baisser pour pouvoir réaliser plus. Pendant la construction, nous avons payé beaucoup d’attention à la qualité de la fondation et de la dilatation des trois salles de classe, pour qu’un édifice techniquement et à tous égards durable soit réalisé.

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Pendant la construction, les villageois à leur propre initiative ont commencé avec la plantation des arbres. Nous allons supporter cette initiative avec une clôture des plantes Jatropha.

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Gangouroubouro

GÉNÉRAL

Projet École primaire / école de base
Architectes LEVS architecten Amsterdam
Organisation du projet ADI, Mopti, Sevaré
Constructeur Enterprise Dara Sevaré, Mopti et l’exécutant Essay Dara,
en coopération avec les étudiant(e)s du Lycée Technique à Sévaré et avec la population locale de Gangaroubourou
Appel d’offres 2012
Construction mars – juillet 2013
Mise en service octobre 2013
Surface brute 200m2
Terrain 2.5 ha
Frais d’investissement 45.000 Euro

INTRODUCTION

Le village Gangaroubourou se situe dans la plaine à une petite heure de conduite des villages au pied de la falaise dans le pays Dogon, la Falaise de Bandiagara au Mali (Patrimoine Mondial de l’Humanité UNESCO, 1986). Au village en dans les environs immédiats vivent environ 200 familles, à peu près 3.500 personnes. Depuis des années le village dispose d’une école traditionnelle en argile avec un toit traditionnel. Mais c’est encore beaucoup plus important qu’il y a un directeur et qu’il y a des enseignants qui vivent dans des maisons faites par le village. L’école compte à peu près 240 élèves et continue à croître. Les élèves recevant de l’instruction se trouve du groupe 1 jusqu’au groupe 6. ADI, notre partenaire local, estimait que cette école et la communauté répondent bien à notre condition la plus importante, c’est à dire, la présence d’une communauté motivée, qui puisse réaliser conjointement avec nous un nouveau ensemble scolaire, composé des salles de classe, un terrain scolaire clôturé par des arbres, et des toilettes.

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Bien qu’il y ait déjà 5 enseignants et à peu près 240 élèves, nous commençons la première phase avec 3 salles de classe et des installations sanitaires. L’ensemble final de l’école, est composé de 2 blocs des salles de classe pour au minimum 360 élèves et au maximum 450. Selon notre expérience, la construction en phases est un pas sage. Le projet de la construction est vraiment réalisable grâce au support nécessaire du village et ce projet répartit également les activités de l’ADI et de la SDO.

CONTEXTE

Simultanément avec l’école de base à Tanouan Ibi, l’on a commencé avec l’édifice scolaire à Gangouroubou. Sur un terrain d’une surface de 2,5 ha, la position des salles de classe a été fixé, considérant des facteurs comme l’orientation vis à vis le soleil, le vent et le sous-sol. L’école a été posée à la partie la plus élevée du sol. Ainsi on ne sera gêné que minimalement par l’eau pendant la période pluvieuse. L’endroit pour le deuxième bloc de salles de classe a été déjà réservé sur le site (dessin de l’endroit).

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POINTS DE DÉPART POUR LE DESSEIN ET LA CONSTRUCTION

L’emploi des matériaux locaux

Un des points de départ les plus importants était l’emploi des ressources et des matériaux locaux. L’objectif y est d’arriver ainsi à un édifice abordable mais durable, qui s’insère bien dans le paysage et qui s’associe aux manières locales et traditionnelles de la construction. Il est vrai qu’à la demande de l’ADI dans le cas de cette école nous avons utilisé le stock de l’organisation encore disponible. La pensée était aussi que dans la plaine, dans les villages les plus récents, une autre architecture et une autre présentation des bâtiments soient possibles. Pour cette raison, l’école a été dessinée ici avec un toit en acier particulier.

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Le processus de l’éducation et une communauté engagée

Comme toujours, ce n’est pas le bâtiment, mais l’éducation qui est notre but le plus important. Le constructeur local et les artisans travaillent en coopération étroite avec les étudiant(e)s qui viennent d’être éduqué(e)s du Lycée Technique. Elles/ils sont engagé(e)s dans toutes les phases du processus de la construction. Des pas prudents sont posés à fin d’améliorer et de raffiner les manières de la construction, se connectant aux méthodes, aux traditions et à la connaissance déjà existantes. La population locale fut mobilisée entre autre pour creuser, l’adduction de l’eau et pour transporter et entasser des pierres. C’est satisfaisant de constater que l’approche avec des accords plus solides avec les villages fonctionne vraiment. En effet, notre choix d’aller construire dépendait fortement du succès de cette approche. Il fallait ainsi aussi influencer la baisse des frais de la construction.

Construction légère, mais néanmoins un climat agréable

En comparaison avec les écoles à Tanouan Ibi ou à Balaguina, pour celle de Gangaroubouro un modèle nouveau a été développé. La raison pour cela est, comme indiqué ci-avant, le stock encore disponible auprès de la fondation. Celui-ci concerne encore beaucoup de matériau constructif, entre autre des tôles d’acier et des profils. Après les inventaires, Amatigue Dara était aussi préoccupé par la qualité du sol de la région et préférait un bâtiment plus léger. Dans ce cas un bâtiment scolaire avec un toit flottant d’acier.

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Le projet est composé d’un ensemble de l’édifice scolaire proprement dit, des blocks avec des installations sanitaires et une espace extérieure commune. Le terrain sera clôturé par des arbustes Jatropha pour offrir quelque protection contre les animaux. L’huile des noix de cette plante (‘noix purifiantes’) sera utilisée également pour en fabriquer du carburant biodiesel.

130130_tekeningenset_Gangouroubouro_02Il faut que l’école obéisse aux exigences imposées par le gouvernement et du CAP (Centre d’Animation Pédagogique). Les écoles sont normalement composées de blocs de deux fois trois salles de classe. Il faut qu’une salle de classe ait une superficie de 7 x 9 m² et offre de l’espace à environ 60 élèves. En total l’école fournit de l’espace à minimalement 180 élèves, et un bureau avec stockage pour le directeur, conjointement constituant un ensemble.

Le nouveau modèle correspond plus à la plaine ouverte, au lieu de se trouver près de la construction locale traditionnelle. Les villages se situent aussi dehors de la zone d’architecture plus riche, qui se trouve effectivement le long de la falaise en sur la plaine.

La structure du bâtiment scolaire est composée d’une véranda élargie de plus que 3 mètres, qui s’étend parallèlement aux salles de classe. Les murs sont maçonnés en bandes de pierres en terre comprimée, entassées d’une façon alternante, ainsi déterminant le rythme des façades. La véranda est pourvue des petits murs-banquettes de deux cotés et ainsi se forme la grande terrasse de l’école.

DSC_0703DSC_0729Le toit est construit des tôles de toiture en acier se chevauchant, et qui chacune en pente, s’étend 1 mètre par rapport à la véranda et à la façade de la partie arrière. Au moyen des profils fût mince en acier, la masse du toit est transférée aux butées. Les combles Poligny, s’étendant au dessus des salles de classe, créent une superficie du sol libre. Une avantage de la toiture ainsi dessinée, sont les grands surplombs, qui créent des espaces sombrées additionnelles. A l’aide d’une large bande de maçonnage ‘Brésilien’ pour la ventilation et par l’emploi de plusieurs ouvertures de fenêtres longues et plus étroites, nous prévenons des forces de vent pressantes en dessous du toit.

130130_Gangouroubouro bewerkt_4 130130_Gangouroubouro bewerkt_3La façade cause aussi beaucoup de ventilation naturelle dans les salles de classe. Le bureau et le stockage ont été réalisés avec des toits incurvés et à une échelle plus petite correspondant à la fonction de l’espace. Le bureau du directeur est également pourvu d’un bac d’eau, avec lequel l’eau du ciel est reçue.

Les ouvertures des façades sont équipées des cadres des fenêtres et des lamelles dans une couleur jaune ocre. Les pierres des sols de 60 mm ont été posées dans un motif décoratif, pour montrer qu’il y en a beaucoup de possibilités et comme un détail de l’architecture. L’endroit spécifique de l’enseignant dans la salle de classe, a été élevé à la demande d’école, ainsi augmentant la supervision de la classe.

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Dans le pays Dogon,  plusieurs méthodes de construction sont appliquées, dépendant aussi de l’endroit spécifique. L’argile est le matériau de construction le plus employé, comme plusieurs espèces de l’argile sont présentes partout dans toute la région Dogon. À Gangouroubou, l’argile était le choix le plus évident en combinaison avec l’acier pour pouvoir arriver à une construction plus légère.

130130_tekeningenset_Gangouroubouro_07C’est très important de construire dans la mesure du possible avec des matériaux localement disponibles. Economiquement et financièrement ceci est plus intéressant que l’importation des matériaux. C’est une solution durable et en plus le matériau est facile à traiter. Tout le bâtiment, ce qui veut dires les murs portants et les sols, sont faits de pierres en terre comprimée hydrauliquement.

Photo-0059IMG_0777La machine de compression de pierres est mobile, ce qui implique que les pierres peuvent être faites au site de construction même, et peuvent être maçonnées avec un mortier dans lequel également de la terre a été mélangée. Chaque pierre pèse 8,5 kg et peut soutenir une pression de 15 N/mm². Aux pierres 3 – 4 % de ciment est ajouté, pour les rendre imperméables. Les fondations sont faites en béton coulé.

IMG_1261L’emploi du bois a été rejeté, pas seulement par ce que le bois dur localement disponible est rare, mais également très laborieux et exigeant en termes de la maintenance. Les encadrements de fenêtres en acier sont produits par des artisans à Mopti, familiarisés avec la technique. Encore une raison additionnelle pour ne pas utiliser du bois, est le risque de termites, qui le mangent.

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LA TRANSFORMATION DE L’ÉTUDIANT(E) EN MACON PROFESSIONNEL

L’exécution de la construction a été organisée par Esay Dara, un maçon formé au Lycée Technique aussi construit par nous. C’est formidable de voir la précision de l’application de mesures et la méticulosité du maçonnage pendant les travaux, qui sont serrés et propres, et tout cela encore en même temps avec très peu de pertes de pierres. D’ailleurs, toute l’équipe de construction de cette école est composée des anciens étudiant(e)s du Lycée Technique. Aussi la nouvelle génération produira des maçons et de constructeurs formés.

Le pas suivant sera évidemment qu’ils vont construire encore plus sur la base de leur propre entrepreneuriat.

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Gangouroubouro, serré et propre

Pendant notre dernière visite en Décembre, il ne restait pas du temps pour poser la première pierre, et alors, lors de notre arrivée, une délégation complète de tous les enfants d’école, pleine d’enthousiasme, était présente.

   

Ici également la construction marche très bien. L’équipe de Esay Dara réalise le travail ici. Les maçons ont été formés à notre Ecole Technique de Sévaré. C’est très bon d’observer que ce bâtiment se réalise avec des mesures précises, serrement et proprement, et aussi à une très petite perte de pierres.

Lorsque je fais la proposition que les enfants s’assoient sur les murs-sièges qui composeront la terrasse particulièrement grande, un beau spectacle suit. Je suis étonné d’entendre et de voir qu’il y a ici déjà plus que 220 étudiant(e)s et 5 enseignants.

A la demande de l’entrepreneur local, et en contradiction avec l’école de Tanouan Ibi, au toit de l’école de Gangouroubou des tôles métalliques ont été installées. Pour la cause de la ventilation, une bande large de maçonnerie ‘Brésilienne’ a été appliquée, et aussi des longues fenêtres plus serrées et basculantes. La raison pour ce modèle nouveau est qu’il y reste encore un grand nombre de tôles dans notre entrepôt. En outre, Amatigue se faisait quelques soucis quant à la qualité de la terre dans cette région, et préférait de construire un bâtiment plus léger. Ce nouveau modèle harmonise mieux aussi dans la plaine ouverte. Les villages sont situés aussi hors de la zone d’Architecture plus riche, qui se trouve effectivement le long de la falaise et sur le plateau. Un avantage de la large toiture en tôle métallique pourrait se produire du fait que travaillant avec des avant-toits grands, de l’ombre additionnelle sera créée. En Novembre prochain nous allons voir et évaluer si l’école se distincte vraiment beaucoup quant au climat, au ‘prix’ et aux autres qualités. Quoi qu’il en soit, c’est déjà splendide de voir tous ces enfants sur la grande véranda.

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A Tanouan Ibi, la construction de l’école marche très bien. Une large délégation de la population nous a reçu. C’était remarquable qu’il faille que les enfants présents à l’école continuent de travailler, comme ceci était considéré important. Les activités de construction ici sont organisées par « l’homme de Yaye », comme nous l’appelons avec plaisir, mais son vrai nom est Amayoko Tagadiou.

Il y a un large dévouement de la population sur tous les terrains. Creuser, transporter de l’eau, apporter des pierres, mélanger du mortier, construire un puits pour de toilettes neuves. Tout cela est fait par le village même. Ça donne satisfaction que l’approche de faire des accords plus fermes, marche vraiment. Nous voulons rendre cette approche conditionnelle au choix de construire quelque part. Cela devrait influencer également les frais de construction qu’il faudrait pousser en bas en ce qui nous concerne, afin de pouvoir réaliser plus.

   

   

C’était très encourageant aussi que le village ait déjà planté un nombre d’arbres. C’est clair aussi que la maintenance des arbres n’aura que du succès si nous les clôturons le terrain de l’école.

Avec GPS (système de positionnement global) nous avons déterminé la position exacte du terrain. Aussi très commode pour nous, parce que via Google Earth nous pouvons maintenant marquer tous les endroits. Il n’y aura aucun problème de mettre en usage l’école en octobre suivant, y compris l’aménagement et une bonne clôture avec des plantes.

 

Balaguina

Le village de Balaguina se retrouve sur le plateau de Pinari, à une distance d’environ 40 kilomètres sud-est de Mopti et à 500 kilomètres de Bamako, la capitale. L’école est située au bord de la route à Nando et à d’autres villages limitrophes. La localisation a été selectée avec précision, conjointement aves les habitants du village. Localisant l’école en dehors du village de Balaguina, au bord de la route aux villages limitrophes, l’école ‘appartient’ à eux tous. Le projet est un ensemble du bâtiment de l’école, des maisons pour les enseignants, des blocks sanitaires, un puit d’eau et de l’espace communautaire extérieure. Le terrain sera entouré par des arbustes Jatropha afin d’offrir de la protection contre les animaux. L’huile des plantes Jatropha est utilisée pour fabriquer du carburant biodiesel. Il faut que l’école satisfasse aux exigences préscrites par le gouvernement et par le CAP (Centre d’Animation Pédagogique). Normalement, les écoles se composent des agglomérats de trois salles de classe. Il faut que les salles de classe mesurent 7 x 9 mètres carrés et servent aux environ 60 étudiant(e)s. L’école de Balaguina a été construite en deux phases, afin d’être capable de servir au nombre croissant des étudiant(e)s. La première phase se compose d’un bâtiment scolaire de trois salles de classe avec des vérandas de deux cotés. La deuxième phase se compose d’un autre bâtiment scolaire de trois salles de classe, positionné plus proche de la route. Parmi ces deux bâtiments, s’interpose une cour de recréation avec des arbres pour approvisionner de l’ombrage.

L’architecture de l’école et des maisons pour les enseignants a une étroite connection avec les traditions locales de la construction et du logement. L’emploi des blocks de terre comprimée localement, se traduit par une intégration souple dans les alentours, presque comme tous les villages Dogon qui se dissipent dans le paysage. Le language formel est un résultat clair des exigences fonctionnelles. La structure de l’école est unique avec deux vérandas le long des salles de classe. Ces deux vérandas fonctionnent comme des contreforts résorbant les charges de la toiture des voûtes des salles de classe. A coté de cela, les vérandas offrent de l’espace extérieure confortable aux étudiant(e)s. Les vérandas sont maçonnées en blocks empilés en variation avec des rebords qui déterminent le rythme de la façade. Dans les passages, les blocks suivent l’arc de pression, et par cette façon constituent les ouvertures charactéristiques. La toiture et les encadrements du toit sont accentués par des bandes de pierrre additionnelles et par des pierres de dilatation qui séparent les arcs. Le toit composé des blocks de terre comprimée est enduit avec une couche d’un épaisseur de 20 – 30 mm de terre latérite melangée avec du ciment afin d’obtenir une couverture imperméable. Des gargouilles en céramique faites à la main évacuent rapidement l’eau pluviale. Ces gargouilles, faites par les habitants de Bozo, sont utilisées également dans le toit pour la ventilation et pour la lumière de jour.

Dans la région Dogon, l’on utilise des types distinctes des méthodes et des matériaux de construction, en fonction de la localisation exacte. L’argile est le matériau de construction le plus habituel, comme plusieurs types d’argile sont présents à travers toute la région Dogon. A Balaguina, l’argile était le choix le plus évident aussi. C’est très important de construire autant que possible avec des matériaux localement disponibles. Economiquement c’est plus intéressant que l’importation des matériaux, c’est une solution durable et facilement utilisable. Le bâtiment complet, les murs supportants, la toiture en voûte et les sols sont faits en blocks de terre hydrauliqument comprimés. La machine pour fabiquer des blocks de terre comprimée est mobile. Ainsi les blocks peuvent être fabriqués sur le site même de la construction et liés par un mortier de terre. Chaque block pèse 8,5 kilogrammes et peut supporter une pression de 15N/mm2. Plus ou moins 3 – 4 % de ciment est ajouté aux blocks afin de les rendre imperméables. Les fondations sont faites en béton coulé.

A télécharger ici la présentation du projet de l’école primaire de Balaguina.

Nombori

Nombori est un village merveilleux, situé bien serré contre la falaise. Le village possède un petit centre culturel. Dans le passé le village était très aimé parmi les
touristes. La partie la plus belle du village, bien serrée contre la falaise, malheureusement tombait un peu en ruine, et la plupart des maisons a été quittée. Un petit
plus en bas au pied de la pente, vit actuellement la plupart de la population. L’accès de Nombori est très difficile par la clôture des grands collines de sable et des
surfaces d’eau le long de la falaise. Les gens marchent en haut et en bas aux champs avec leurs charrettes d’âne. Près du village même il ne reste encore que très peu
de l’agriculture car la plupart des sols fertiles a disparu en dessous du sable en poussière.


L’école de Nombori a été réalisée en collaboration avec la fondation Dogon Bloemendaal. C’était le souhait de la communauté, où se trouvait déjà depuis longtemps une bonne école à six classes, d’aller organiser aussi l’éducation du deuxième cycle au village, c’est à dire les groupes 7, 8 et 9. Au début, l’école se réaliserait en pierres taillées, mais, en consultation avec le village, finalement le choix est tombé sur un modèle de pierres en béton. L’approvisionnement difficile en matériaux a mené à une réalisation plus longue que prévue, mais le bâtiment achevé maintenant, il est déjà bien utilisé. Au commencement, il y a un directeur, un enseignant et un stagiaire pour enseigner les presque 90 étudiant(e)s.

Soban

 Le village de Soban, situé dans la plain a une distance d’environ 15 kilomètres de Koundou, disposait déjà d’une salle de classe et d’une belle maison pour le directeur. Elles étaient financées par la Fondation des pilotes Air France. Ici, les enfants (à l’âge de 6 – 8 ans) des premières trois années suivaient leurs classes. Les enfants plus âgés vont à l’école à Koundou. Le village croît et alors aussi le nombre d’enfants. Le directeur très enthousiaste et inspirant en avait fortement tout le monde, et par conséquent les pilotes Français étaient préparés de financer encore deux autres salles de classe. Nous de notre coté nous avons plaidé pour l’extension simultanée de l’école de deux maisons pour les enseignants, car pendant la planification en 2010, le logement des enseignants se présentait de plus en plus comme un problème.

Ces maisons des enseignants ont été ajoutées aux deux parties en tête de la petite école. L’école est déjà en usage depuis octobre 2012, mais l’inauguration avait été remise. Malheureusement les Français n’osaient plus venir, et c’est ainsi que la SDO, dans un rôle très modeste, a fait les honneurs. Pendant l’inauguration, les étudiant(e)s ont montré beaucoup d’activités, ce qui reflétait aussi immédiatement la puissance du directeur. Ceci me rendait optimiste quant à cette école. Aussi les très nombreux représentants et l’extension de vraiment deux enseignants complétaient ce sentiment. Ces occasions sont très opportunes pour la SDO, pour y renforcer les contacts avec les nombreux dirigeant locaux et pour explorer la collaboration future.
Bref, une fête et du travail!

Amani

Le village Amani est situé au pied de la falaise. C’est dans ce village que se trouve la première école réalisée par la Fondation SDO. Pour ses visites au Pays Dogon, Joop apportait toujours aux écoles des ballons de foot. En 1994, le patriarche du village lui a demandé: “Vous êtes professeur, donnez-nous une école à la place des ballons de foot.” La fête des soixante ans de Joop et Gonny en 1994 s’avérait une belle occasion pour réaliser l’école demandée.

En 1995 cette première école fut inaugurée avec des festivités. L’école a été construite avec le matériel traditionnel de construction “banco”. Les murs, “maçonnés” avec des pierres en argile séchées, ont été plâtrés en argile. L’école comporte trois salles de classe, reliées par une véranda. Le toit de la véranda a été construit en tiges de millet, celui des classes en tôle ondulée. Au coin, on a réalisé un bureau pour le directeur.

En plus de la construction de l’école, on a pris soin aussi des meubles d’école, du matériel des cours et des uniformes scolaires. Sur le terrain de l’école, on a réalisé un puits, des sanitaires et des logements pour deux enseignants. Ces logements comportent des douches et des toilettes.

En 2002, on a construit un deuxième bloc supplémentaire de trois salles de classes, en raison du nombre d’élèves. Ce bloc a été placé en équerre par rapport à l’autre bloc, formant ainsi une cour d’école. Ce deuxième bloc a été construit en blocs de ciment de sable plâtrés qui ont été peints. En 2007, cette première école a subi une bonne remise en état, aprés 13 ans. Les solives en bois ont été remplacées par des solives en acier, les tôles ondulées ont été remplacées et les murs ont été fixés.

Banani

Banani est situé au pied de la falaise d’où arrive la route principale du plateau, venant de Sangha. Il y a longtemps , les Américains avaient commencé la construction d’une école, mais par manque de fonds ces travaux ont été arrêtés dans une première phase. L’argent avait été utilisé pour une fondation coûteuse dans laquelle on avait mis énormément de pierres et de ciment. Une partie des murs de la section la plus haute était en attente de poursuite des travaux pendant déjà des années. Une fois l’école de Yanda terminée, avec la collaboration de spécialistes de Banani, la Fondation SDO a pris en charge la tâche de continuer cette construction. L’école, composée de deux blocs de trois salles de classes chacun, est situé sur les pentes de la falaise, pour épargner de la terre agricole. En 2007 les travaux ont commencé, et se sont poursuivis sur deux saisons de construction. L’école a été complètement aménagé de façon standard. L’ancienne école, où l’on a enseigné jusqu’en 2007, est toujours là, à côté de la nouvelle école, comme un témoin silencieux. Une fois de plus, on voit que l’emplacement des écoles est déterminé le plus souvent par la communauté. Il est clair en tout cas qu’ils ne considèrent pas, ou pas encore, l’école comme un bâtiment faisant partie du village même.

Bore

Bore se situe dans la plaine, et c’est un village relativement récent. Bore fait part de la communauté de Koundou. Beaucoup de familles de la falaise ont déménagé vers ici pour s’occuper de l’agriculture. Entretemps, on a construit des puits d’eau et la population augmente rapidement.

L’école de Bore s’inserre dans la série des bâtiments scolaires de Ghama et de Soban. Celles-ci sont les premières écoles où nous n’avons que construit 3 classes et où nous nous sommes engagés pour le logement des enseignants. Initialement beaucoup des enfants marchaient à pied à la falaise (quelques 11 kilomètres!) ou ne visitaient pas du tout l’école. Le début de la construction des écoles à cet endroit ici est une extension additionnelle de nos activités dans la plaine. Peut-être cette situation nécessite des bâtiments un petit peu différents au futur. De toute façon, c’est clair que ces bâtiments ne se situeront plus dans la région Unesco un peu plus sensible le long de la falaise.

L’école avec ses pierres de terre comprimée s’inserre merveilleusement dans ses alentours. Ici il y a beaucoup plus du vent, raison pour laquelle nous avons premièrement décidé pour ne pas installer des fenêtres ouvrantes et de n’appliquer que des fenêtres persiennes. Actuellement, entretemps quatre années plus tard, nous pouvons observer que les besoins de maintenance des façades, des fenêtres et des portes sont effectivement très peu. Mais depuis, nous avons fait du progrès en ce qui concerne les considérations sur l’architecture, le terrain scolaire, l’insertion au paysage, et l’augmentation de la ventilation et d’autres formes de toiture (voir par example à Balaguina, ou à Gangaroubouro).

Ghamba

En 2010, la Fondation a fait des projets pour trois nouvelles écoles. La construction d’écoles à trois classes dans les nombreux villages plus pauvres dans la plaine va mieux parcequ’on a pu faire de bonnes conventions avec le CAP. On ne commence la construction des écoles que quand le nombre d’enseignants est clair, et si l’école convient à la politique du gouvernement du Mali. Le gouvernement s’intéresse de plus en plus à la région Dogon. Le choix de la Fondation SDO, avec le soutien du gouvernement, de commencer par des écoles de trois salles de classes, où dans chacune des salles 2 années scolaires sont mises ensemble, semble aussi produire de bons résultats.

La construction avec les briques de terre comprimeé, produites à Sévaré, présente le désavantage que la contribution de la population locale n’arrive à démarrer que difficilement. Toutefois, les écoles sont ainsi beaucoup moins chères à construire et elles auront besoin de beaucoup moins d’entretien par la suite. En ce qui concerne les écoles de Boré et de Balaguina, qui devront être construites en 2011, on a décidé de produire les pierres sur location. Ceci diminuera les frais, mais en même temps on offre à la communauté locale la possibilité de collaborer à la production des briques de terre comprimeé.

    

Kani Gougona

Le village de Kani Gougona est situé sur le plateau, 60 km au nord-est de Sangha.

En 2002, on a réalisé la première phase en construisant une école à trois classes. Les salles de classes sont destinées à l’enseignement du second cycle. L’enseignement primair au Mali se compose de deux phases: les groupes 1 à 6 pour tous les enfants, et en préparation de l’enseignement secondaire, il y a de l’enseignement supplémentaire dans les groupes 7 à 9. Le bâtiment a été construit en blocs de ciment de sable, qui ont ensuite été plâtrés. Les petits bâtiments ont des fenêtres et des portes peints en bleu, ce qui est caractéristique des écoles de Joop. Au devant, une galérie offre de l’ombre. En arrière on a mis de larges auvents en béton au dessus des fenêtres, qui servent aussi bien de marquises que de linteaux.

En 2003, la deuxième phase de l’école a été terminée. Ce bâtiment miroite le premier bâtiment, ce qui donne une belle cour d’école. Près de cette école, on a construit aussi des logements.

Kani Kombolé

Le petit village de Kani Kombolé est l’un des villages qui ont été sévèrement endommagés lors des actions d’El Hadj Omar Tall. Heureusement, quelques vieux bâtiments caractéristiques ont été épargnés. Ce qui est typique de ce lieu, c’est la couleur foncée de la falaise raide.

En 2003, on a commencé la construction de deux blocs de chacun deux salles de classe. Les deux blocs de classe forment une cour d’école. On a construit les latrines et deux logements d’enseignant en direction de la falaise. Ce qui est typique pour les deux logements, c’est qu’ils ont chacun une cuisine à forme circulaire. Les écoles ont été construites avec une galérie ombreuse, des auvents sur l’arrière, des trous de ventilation, et elles ont étés peintes en couleur d’argile avec des encadrements bleus. Contrairement aux autres écoles, la galérie de l’école à Kani Kombolé est partiellement close.

Koulou Ségué

L’école dans le village Koulou, près de Ségué, est la troisième d’une nouvelle série. En construisant les écoles avec la même équipe, la qualité augmente considérablement. Ceci est visible jusqu’aux détails de construction, de petites améliorations sont appliquées dans par exemple les rebords des toits et la façon dont on a ancré les tôles des toits. A part la construction en utilisant les nouvelles briques de terre comprimeé, cette école a aussi la primeur des nouvelles fenêtres. Celles construites avant, qui étaient ouvrables, s’avéraient vulnérables au vents forts, et laissaient entrer beaucoup de sable et de poussières dans les locaux. Les nouvelles fenêtres sont pourvues de lames fermables, ce qui représente une amélioration énorme compte tenu des multiples tempêtes de sable.

Koundou

Auprès des villages de Koundou, la Fondation SDO a réalisé deux puits, l’un des deux à Koundou Ginna et l’autre près de l’école. L’emplacement de l’école se trouve entre les villages de la commune de Koundou. Au cours des années, on a construit tout un ensemble d’équipements de soutien de l’enseignement. La première ase en 2002 consiste en une école de quatre salles de classe. Ces quatres classes ont été mises dans deux petits bâtiments placés l’un en face de l’autre. Après la réalisation de la première phase, les autres équipements ont été faits, parmi lesquels les logements d’enseignant et les latrines. On a construit aussi de belles petites maisons de séjour pour les élèves venant des villages de Koundou situés sur la plaine (entre autres Soban, Da, Guiguinou et Goumo). En 2005, l’école a été agrandie de deux classes, qui ont été construites à côté des deux bâtiments. Ces locaux supplémentaires sont destinés au cycle secondaire. Malheureusement, il a été très difficile de trouver de bons enseignants pour ce lieu. Il y avait deux enseignants sur 360 élèves. À propos de cela, il a fallu insister plus auprès de l’administration locale et la population pour faire de meilleurs projets en ce qui concerne l’agrandissement des écoles. Le logement des enseignants jouera un rôle de plus en plus important. Les maisons de séjour n’ont été utilisées que pendant une courte période parce que notamment l’organisation de la nourriture le matin et le soir s’est avérée trop dure pour les habitants de Koundou.

Kouroundé

Le village Kouroundé, avec la belle mosquée en style traditionnel, se trouve dans la région Bankas. C’est en 1999, pendant la fête des forgerons, que les patriarches du village ont demandé de construire une école dans l’espace face à la mosquée. Cette école fut la deuxième conçue par Joop. La réalisation de cette école-ci a prouvé que la construction d’une école peut être faite rapidement. Les plans et les accords avec l’entrepreneur de construction Amatigue Dara, le forgeron et le fabricant de bancs furent prêts en moins d’une semaine. Exactement une semaine après la première délibération, les mille premières pierres en argiles furent réalisées grâce à la population de Kouroundé qui était nombreuse à collaborer. Cette action impressionnante montre qu’il y a beaucoup de confiance en la valeur et l’importance de l’enseignement.

La première phase de la construction de l’école consiste en un bâtiment de deux salles de classes, sans véranda. En 2001 on a construit un deuxième bloc avec deux salles de classe, en équerre par rapport au premier bloc, formant ainsi une cour d’école. En octobre de cette année, on a construit aussi des petites maisons de séjour pour les enfants qui viennent de loin. En 2003, on a décidé d’agrandir les deux parties de l’école d’une salle de classe chacune , et on a pourvu le premier bloc d’une véranda. La Fondation Dogon Bloemendaal a entrepris une action pour rendre possible la construction de la deuxième phase de trois salles de classe à Kouroundé.

Ourou Kamba

Dans la région Madougou, deux écoles ont été construites: un bloc de trois salles de classes, dont un à Ouroukamba et un à Ghama. L’école d’Ouroukamba a été réalisée en blocs de ciment de sable, et plâtrée ensuite. L’école est située dans la plaine, contre une dune de sable, et sur le devant elle offre de la place à une cour de récréation pour les élèves. Dansle prolongement des locaux on a construit une latrine, qui, elle aussi, a été réalisée en blocs de ciment de sable et plâtrée après.

Pah

Le village de Pah se situe dans le Pinari. De dimensions modestes, il se trouve d’origine sur un plateau de rochers, accessible seulement par une crevasse raide et étroite. Grâce à cela, le village a toujours été facile à défendre, dans le temps. Le désavantage de cette situation isolée en hauteur, c’est que la disponibilité de l’eau y est limitée. Quand en 2002 les pluies abondantes avaient sévèrement endommagé de nombreuses maisons, beaucoup d’habitants décidèrent de quitter le vieux village et de construire de nouvelles maisons sur un terrain situé plus bas.

C’est ici que la Fondation SDO a réalisé dans la même année une école de trois classes. L’école a été construite en blocs de pierres taillées, ce qui correspond à la tradition de construire au Pinari. Les blocs ont été taillés dans les carrières ouvertes proches de l’école. Des spécialistes les ont soigneusement faits sur mesure et maçonnés, avec de beaux murs et d’élegants portails pour la galérie comme résultat. A côté de l’école, un puits d’eau et des latrines ont été réalisés. Au Mali, la rentrée scolaire se fait au mois d’octobre. Heureusement, l’école était terminée avant la rentrée, et était mise en route en 2002.

Sangha renovatie school

Sangha est considéré comme la “capitale” culturelle du Pays Dogon. Sangha est composé de treize quartiers, comme Ogol Na et Ogol Da. Au total, il y a environ 25.000 habitants dans l’agglomération de Sangha. Sangha remplit une fonction de région et a plusieurs écoles pour l’enseignement primaire du premier et second cycle. La première école de Sangha date de 1910 et a été fondée pendant l’époque coloniale française. Le bâtiment était tombé en grande partie en désuétude. Le toit s’était écroulé, et la couche principale de poutres avait déjà été remplacée par des poutres en acier. La Fondation SDO a persuadé la population locale qu’il est important de réutiliser l’école. Pour cela, il a fallu d’abord rénover l’école à fond, pour sauvegarder le bâtiment historique pour l’avenir. Le projet a connu des difficultés considérables parcequ’il fallait chercher un maçon de Djenné pour construire les murs lourds en argile. En plus, le bois d’origine, le buis, servant à faire la Construction du toit, devait venir de loin puisqu’il n’y en a plus dans la région de Sangha. La rénovation a été faite entièrement de la façon traditionnelle. Aux endroits nécessaires, les murs ont été réparés avec les mêmes blocs en pierre d’argile comme avant. Le toit a été mis entièrement sur inclinaison avec des couches d’argile, étalées sur la nouvelle construction de toit en bois. On a choisi de garder les poutres en acier, qui ne sont pas originales. Elles font partie de l’histoire de l’école, et racontent quelque chose sur les rénovations précédentes. Les fenêtres et les portes ont eu de nouveaux encadrements en acier, avec des volets et des portes en bois, comme avant. A l’intérieur les locaux ont été peints en marron. Les sols ont été renouvellés. Après la fin des travaux dans l’été de 2005, l’école avait l’air toute neuve et prête pour un nouveau siècle. C’est surtout le climat d’intérieur particulièrement frais qui fait de sorte que l’école soit très aimé par les élèves et par les enseignants. La qualité de la construction en argile a convaincu les habitants de Sangha et les dirigeants du fait que ce soit justement l’argile qui sera important dans l’avenir. De façon inattendue, la rénovation de cette école a contribué à l’acceptation rapide de la construction en briques de terre comprimeé en tant que méthode “moderne” de construction pour les nouvelles écoles. Lors de la fin des travaux, l’école a reçu aussi de nouveaux meubles scolaires. En 2010 on a largement fêté les cent ans de la première école du Pays Dogon. A cette occasion, on a même imprimé une tissue spéciale avec l’emblème de l’école. On utilise à présent l’école surtout comme jardin d’enfants, à cause du caractère ouvert et sympathique, ainsi qu’en raison du bon climat.