Sogoudourkoum

Dans le village de Sogoudourkoum on a réalisé la première phase d’une construction d’école avec trois classes en 2002. L’école complète se compose de deux blocs face à face, avec chacun trois salles de classes. Entre les deux blocs se trouve la cour d’école. Sur la cour, il y a un “taguna”: une espèce de hangar couvert où les élèves peuvent déjeuner dans l’ombre.

On a pris soin de construire autour des arbres magnifiques Baobab. Ces éléments font que l’école est encore mieux ancrée dans ce lieu. Comme dans toutes les écoles, les salles de classe sont pourvues d’une véranda, avec des petits portails d’une belle esthétique, et d’un motif reconnaissable de trous de ventilation en haut des locaux. On a réalisé des logements pour trois enseignants. Naturellement, on a construit aussi des latrines et un puits.

Timissa

Le village de Timissa est situé au sud-ouest de la région du Patrimoine Mondial Unesco, en haut du plateau. Cette région isolée a été plus influencée par l’Islam que les autres régions Dogon, et elle est caractérisée par des mosquées traditionnelles merveilleuses.

Il y avait déjà une organisation d’enseignement qui fonctionnait bien, et des enseignants. L’école existante se trouve dans un nouveau bâtiment, et avec une approche solide, celuici était bon à maintenir. La Fondation SDO a rénové l’école à trois classes et a montré de cette manière que l’entretien et la réparation ont justement beaucoup d’importance.

Ainsi, la rénovation comprenait entre autres la réparation, le renouvellement et la peinture partielles des portes et des fenêtres, la réparation du plâtre et le renouvellement du toit. En plus, on a réalisé un nouveau bloc de trois salles de classe en face, ce qui a créé une superbe cour d’école avec des arbres. Pour stimuler l’école encore davantage, on a construit aussi trois logements d’enseignant auprès de l’école. Le puits et les latrines complètent l’école. Une fois les travaux finis, en 2004, l’école comptait plus de 500 élèves.

En 2009 on a réalisé à Timissa un nouveau bloc de trois salles de classes, effectué avec des briques de terre comprimeé. Les murs ont été dressés en maçonnerie bilatéral et fini, de façon que l’école n’ait plus besoin d’être plâtré et peint. Par la couleur et la forme des blocs, l’école forme une unité avec les maisons et le paysage qui entoure. D’autres éléments marquants sont les trumeaux, les têtes en béton sur les murs, les portails triangulaires de la galérie et les nouvelles fenêtres aux lames refermables. La construction de ces trois nouvelles salles de classe, y inclus l’aménagement, a été rendue possible avec le soutien financier de la Fondation Dogon Bloemendaal. Cette école est la première d’une nouvelle série, et sert de modèle aux écoles à Koulou et à Yelé, plus tard suivies des écoles à Ghama et à Boré. En dernier, on réalisera à Balaguina la première école avec un toit en pierres de terre pressée.

Yanda

Au village de Yanda, deux blocs de trois salles de classes chacun ont été réalisés, près de l’ancienne école en argile. Contrairement à la construction traditionnelle de l’ancienne école en argile, la nouvelle école a été construite avec des pierres de taille, extraites aux environs proches. Pour extraire les pierres et les tailler on a largement mobilisé la population de Yanda.

La construction a commencé au début de 2004, et au mois de mars de la même année, les murs du premier bloc étaient déjà prêts et on avait commencé les travaux de fondation du second bloc. Les toits de l’école ont été faits avec des tôles en aluminium, de 7 mètres de longueur, qui ont été mises en transport des Pays-Bas par la Fondation SDO. Elles sont arrivées à Yanda avant la saison des pluies, et ainsi les écoles ont pu être étanchées à temps.

En mars 2005 avait lieu la fête d’inauguration. Les villageois, les élèves et les enseignants y étaient présents, et on a fait une réprésentation de danse traditionnelle de masques.

A côté de l’école, on a réalisé aussi des logements d’enseignant, des latrines et un nouveau puits d’eau. Antérieurement, dans un village près de Yanda, la Fondation SDO avait déjà réalisé un puits, avec le soutien de la communauté. Lors de ces travaux, on a compris tout de suite que l’on pourrait compter sur la collaboration et l’engagement des habitants en ce qui concerne la réalisation d’une nouvelle école.

Yélé

Yélé est un village isolé dans l’ouest du Mali, à la frontière avec Burkina Faso. Dans cette région, beaucoup de Dogon ont été convertis à l’Islam, ce qui peut se voir dans les nombreuses mosquées merveilleuses et traditionnelles. L’école en pierres de terre pressée est la deuxième d’une nouvelle série. L’école a la même composition que celle à Timissa: trois salles de classe, avec une galérie de petits portails et les trous de ventilation qu’on connaît. Pourtant les détails de construction sont un peu différents. Dans les logements d’enseignant à Sévaré, les expériments d’un sol en carreaux de briques de terre comprimeé se sont avérés un grand succès. De cette façon, on peut économiser beaucoup sur le cément coûteux. L’emplacement de construction avec des briques de terre comprimeé doit être bien accessible pour un camion, de sorte que les pierres, produites à Sévaré, puissent bien être livrées.