Le barrage à Yougo a une quantité fiable d’eau

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Les quatre puits à Sogou Yagem, Kundou dah, Kundou maternite et Koundou dagomo sont maintenant tous remplis avec une quantité fiable d’eau (au moins 3 mètres).

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Aussi, le barrage à Yougo Dougouro, que nous avons soulevé et renforcé cette année, fonctionne correctement, même si il y existe encore une fuite petite. En fait, il ya déjà plus de 1200 m3 d’eau disponible pour le village.

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Subvention de la Fondation Prince Claus

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La restauration du monument Tellem à Yougho marche très bien. Alors c’est fantastique d’avoir reçu une partie du financement au moyen du Programme d’Emergence de la Fondation Prince Claus. Les premières préparations du travail propre ont déjà débuté en décembre 2013. Dès janvier 2014 la collecte de l’argile a commencé. Le vieux barrage sur la route à Yougho Piri a été relevé. Sur un site neuf on a commencé avec un barrage additionnel.
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Restauration Yougo – Update juin 2014 par stichting dogon onderwijs sur Vimeo.

Pendant ma visite en avril 2014 une soixantaine de personnes travaillaient entretemps en plusieurs équipes. Deux équipes s’occupent des deux parties du monument. Une paire de maçons plus âgés et expérimentés complétés par des jeunes prépare le matériau pour le traiter. Un groupe de femmes et d’hommes cherchent en bas de l’eau, du bois nécessaire et du matériau supplémentaire pour l’argile. Cela implique une promenade de 45 minutes en haut ! Un équipe de douze jeunes en provenance d’Yougho Na, situé à proximité, sont en train de vider le nouveau bassin d’à peu près 1.200 m3, en haut sur la montagne. Fin mai 2014 une très grande partie des travaux était déjà terminée. Ils restent encore deux morceaux qui seront aménagés. Nous espérons que ceux-ci seront terminés aussi avant la saison des pluies.

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Entre-temps le projet a été visité par la Fondation Aga Khan et par La Mission Culturelle de Bandiagara et les messages sont enthousiastes. Pendant ce temps nous avons reçu des rapports intermédiaires et des photos. Au mois suivant nous enverrons un premier rapport à la Fondation Prince Claus. Afin d’éviter que tout le monde attende trop longtemps, nous présentons ici déjà des premières images merveilleuses. A part des images, nous espérons que les efforts présentés vous inspirent et que ceux-ci clarifient auxquels la communauté soit capable. Nous espérons aussi que tout cela soit une première incitation à une suite. A l’automne une publication étendue sera publiée. Au début de l’année prochaine (2015) nous aimerions organiser un petit débat et une exposition, et nous visons de porter à l’attention nos résultats et quelques sujets traitant sur le patrimoine de l’UNESCO et sur l’autonomisation de la communauté.

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Rendu possible par:

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L’achèvement du bassin de l’eau à Yougho

Un grand groupe de personnes a travaillé sur la rénovation du bassin de l’eau à Yougho et maintenant le résultat final peut être vu. Le petit barrage existant a été soulevé et un deuxième a été réalisé.

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L’argile doit être retiré du bassin naturel, qui peut tenir 1.200 m3 d’eau, bien sûr seulement si il pleut. Le travail a été supervisé par Kenneko Dara. Pour apporter l’eau au village situé au-dessous, la promenade prend 5 à 10 minutes, beaucoup moins que les 40 minutes de marche aller et retour dans les plaines, qui est nécessaire si l’eau dans le premier bassin est usée.

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Sur notre liste d’activités, il ya aussi un autre projet de restauration concernant quatre maisons belles, où certaines parties se sont effondrés, pendant que les autres sont endommagées ou rompues.

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Deuxième barrage à Yougho

L’expérience de l’année passée avec un nouveau site pour un barrage a réussi. L’endroit trouvé, clôturé par un petit barrage a bien fonctionné. Maintenant le barrage est haussé. L’argile présente dans le bassin naturel en sera enlevée. En total il y aura un réservoir d’eau de 1.200 m3. La condition est bien sûr qu’il faut de la pluie ! Les interventions sont coordonnées par Kenneko Dara. En automne, lorsque le bassin sera rempli, nous allons étudier une méthode simple de transférer l’eau au village situé plus bas. Il faut environ 5 – 10 minutes à pied, ce qui est bien meilleur que la promenade actuelle de 40 minutes en haut de la plaine, obligatoire lorsque l’eau est épuisée dans le premier bassin.

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Yougo Dogorou

Lentement mais sûrement le grand projet que nous aimerions réaliser avec le village et avec les villageois prend sa forme. Depuis des années déjà nous avons essayé d’organiser la situation d’eau dans ce village Dogon, site particulier du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous allons rehausser encore une fois le barrage, et nous allons nous efforcer pour mettre en marche le barrage d’une autre organisation. Nous allons construire un troisième barrage. Au total nous espérons que ceci suffise alors pour avoir de l’eau tout en haut de la montagne pendant toute l’année. Effectivement il est presque sûr que le village avec ses environ 350 habitants, restera habité. Beaucoup de familles possèdent encore leur ‘maison de famille’ ici, et c’est aussi dans ce village que toutes les festivités rituelles importantes de la communauté Dogon commencent, comme le Dhamma et le Sirigi qui est organisé une fois par 60 ans (2007). En décembre passé nous avons discuté d’une façon intensive avec les habitants sur leurs pensées et leurs idées à ce regard et concernant ce qu’on pourrait faire lui-même.

Finalement il faudra que la partie la plus importante d’activités soit exécutée par la communauté. Ils savent comment les maisons ont été construites et à quoi les maisons partiellement écroulées actuellement, ressembleraient. Beaucoup dépendra aussi des familles, qui ont commencé maintenant, surtout avec beaucoup de jeunes, de vivre dans la plaine, mais qui maintiennent des liens forts avec le village de famille de leur naissance. Eux aussi participeront dans les activités de construction au village. Pendant ce voyage, nous avons fait des photos de presque toutes les demeures. Des listes ont été dressées, faisant l’inventaire des noms des habitants, le plan des maisons et les défauts. Quant à un nombre de maisons nous avons commencé de les mesurer et de faire des esquisses. Il faudra que le monument le plus important, au centre du village et toujours avec des éléments clairement Tellem, soit un des buts premiers. Entretemps, un nombre de greniers s’est effondré dans les 20 ans passés. Nous disposons toujours de beaucoup d’images pour le démontrer. Nous voulons également mobiliser ce matériel pendant une reconstruction partielle, mais surtout pour la préservation des tours apparemment bien abritées. Pourtant c’est clair que la combinaison du vent et de la pluie affecte les bâtiments.

Introduction Yougo

La falaise de Bandiagara (pays Dogon) a été classée comme patrimoine mondial de l’Unesco en 1989. La classification du site culturel et naturel était basé sur les criteria V et VII, étant un des sites mêlés les plus extensifs sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Le site s’étend sur une surface de 4.000 km2, et couvre une région dans laquelle habitent 500.000 personnes, dans 289 villages. Nando est un de ces villages. Parmi eux, Nando possède un statut particulier à cause de la mosquée unique qui se trouve au centre du village..

Le pays des Dogon est situé au sud du fleuve Niger, pas loin de Mopti et de Djenné. La région se compose de trois zones: le plateau, les falaises et les plaines plus basses. Le plateau surgit comme une forteresse immense jusqu’à une hauteur d’environ 300 mètres au dessus des plaines entourantes. C’est limité par la paroi rocheuse de Bandiagara, une falaise de plus de 200 km de longueur, qui s’étend du sud-ouest au nord-est. Des vagues successives d’immigration ont populi la région. Tout au long des siècles précédents il fallait que des populations d’origines distinctes partagent le même territoire, rarement sans dégâts ou conflits. Aujourd’hui la particularité du pays Dogon réside dans sa diversité ethnique, culturelle et linguistique. Une société Dogon homogène n’existe pas. Comme tant d’autres sociétés agricoles, les Dogon ne connaissent pas une structure de pouvoir centralisée. L’autorité politique et religieuse appartient aux anciens du village. Conformément à sa diversité, chaque région du pays Dogon possède ses propres traditions. Des variétés en foi, mythes et en histoire abondent.

Justement un peu à coté de la falaise de Bandiagara, se trouvent les villages de Yougo: Yougo Piri, Yougo Na et Yougo Dogorou. Ceux ci sont parmi les plus beaux villages sur la liste de l’Unesco. La conscience comblant de temps, se manifeste par la présence des maisons et des tombeaux bien gardés des Tellem, facilement incorporés dans la culture et l’architecture du village Dogon. Yougo Dogorou a un statut et une signification particulière pour l’ensemble du pays Dogon, cette position culturelle unique de ces villages est basée sur son rôle. La société des masques est fondée dans ce village et toutes les fêtes importantes, comme les Sirigi (une fois par 60 ans) et le Dhama commencent ici. Toutes les funérailles des Hogons, les hommes sacrés de la société Dogon, se tiennent à ce village et ils sont enterrés dans les grottes élevées.

De nos premiers voyages dès 1972 c’était clair qu’il est extrêmement difficile de se rapprocher des villages Yougo à cause de leur position isolée. A partir de 1981 (voir la photo, sur la route de Sangha, passant de Koundou, en route à Yougo avec Herman Haan) nous avons commencé de construire des barrages pour l’approvisionnement en eau potable près du village. Notre dernier projet d’eau à Yougo date de 2009. Il y a eu plusieurs plans pour la rénovation des parts du village.

Le projet présenté dans ce document, a été préparé par la Fondation Education Dogon, en coopération avec LEVS architectes d’Amsterdam, la NAi (l’Institut de. l’Architecture des Pays-Bas) et la Mission Culturelle de Bandiagara, la structure gouvernementale décentralisée, chargée de la protection et de la préservation du site Unesco. Au futur, le projet sera supporté par plusieurs partenaires mentionnés dans la liste de mérites. Le début du projet est une réponse aux préoccupations exprimées par les dirigeants du village Yougo, par le chef de la région Sangha et par  plusieurs autres villages et habitants du pays Dogon. A cause de sa position culturelle, Yougo ne sera jamais abandonné, mais ceci ne garanti pas la continuation de la qualité du village sans appui.

Nos premières visites, rencontre du village, de l’architecture et son héritage

C’est difficile de décrire les villages et le rapprochement de Yougo et sa beauté. Le village de Yougo Piri est plus facile à comprendre au moment impressionnant de la vue sur les maisons presque collées contre la paroi, après  un escalade de 300 mètres à partir de la plaine, venant de Koundo, Yendouma ou Tiogou. Parcourant le village, l’on arrive au ‘toit’ de la montagne, et l’on marche vers Yougo Dogorou de l’autre coté du mont isolé. Marchant par des ponts faits en tiges pour surmonter les plusieurs fissures  qui sillonnent la montagne, l’on arrive à l’entrée de Yougou Dogorou.

Utilisant des échelles typiques des Dogon, l’on peut descendre vers les grottes où se trouvent les vielles maisons Tellem. Lorsque l’on poursuit sa marche, l’on rencontre deux barrages faits pas nous qui contiennent de l’eau tombée pendant la saison des pluies (voir le texte suivant). A la fin l’on parvient au point de vue donnant sur les plus beaux greniers Tellem protégés, situés en dessous du surplomb immense des rochers. Promenant le long des maisons du village, se trouvant entourées par des rochers et la plupart du temps ayant des étages, l’on arrive à la place du village avec le Toguna, le Géant Baobab. Ici tous les gens du pays Dogon viennent pour des avis et des consultations et c’est ici où se trouve le début du Sirigi et du Dama. Les villages continuent en descendant des versants de la montagne. L’on descend du village par ce coté de la montagne, en passant par Yougo Na, regardant les falaises de Bandiagara et de Koundou.

L’histoire de Yougo

Le surnom patronymique des habitants de Yougo Dogorou est Doumbo, ce qui veut dire  »rocher ». Les anciens disent que ce nom réfère à Bamba, une région où ils sont restés temporairement avant de se rendre à et de s’installer sur le mont isolé de Yougo. Dans son ouvrage « Les âmes des Dogons », (Paris, 1941), Germaine Dieterlen ne mentionne pas de migration via Bamba. Mais dans son livre « Les Devises des Dogons », (Paris, 1941), Solange de Ganay fait la remarque que le Tige de la montagne de Bamba est « Bamba dumboo dumbo » signifiant « rocher, le rocher de Bamba ». Yougo Dogorou est unique. Le village est perché à coté du sommet d’un mont isolé, séparé de la falaise. Un rocher énorme, dénommé « l’enclume », surgit à coté du village. Des grottes ouvertes, abritant des constructions Tellem et Dogon, surplombent le village. De nos jours son isolement produit un effet opposé. La plupart de la population adulte a migré vers les villages des plaines Seno-Gondo où les conditions de travail sont beaucoup plus faciles. Le village est habité par peu de familles et par quelques anciens qui sont les gardiens des autels locaux. A certaines occasions des membres de famille et des parents visiteront le village. A la mort d’un ancien parent, ils se rencontreront en grand nombre et participeront aux rites de funérailles et aux dances. La face de la falaise vers l’ouest du village est saupoudrée des grottes ouvertes contenant  des constructions laissées par les Tellem. Les premiers migrants Dogon de la tribu Arou, s’établissaient au pied de la falaise. Des traces de leur passage sont encore visibles. Des vieilles fondations peuvent être distinguées et des meules sont répandues. Il n’y a pas de sentiers menant à cet endroit. Il faut se frayer un chemin autour et au dessus des rochers gigantesques.

Lieu initial d’établissement

Quant à la conviction traditionnelle, deux lieux au pays Dogon ont une importance cruciale. Des deux cotés la tribu des Arou assume l’autorité suprême. Arou est l’endroit de la résidence du Hogon, dont l’autorité religieuse couvre tout le pays. Etant un prêtre de rites agricoles, il représente la Terre, la fertilité et la vie. C’est à lui de garantir la perpétuation de son peuple. En ce qui concerne Yougo Dogorou, c’est ici où commence le Sigui, le rite qui célèbre la mémoire du premier ancêtre, qui mourut sous la forme d’un serpent. Ce rite a lieu une fois par 60 ans et représente le renouvellement des générations. C’est aussi dans ce village dans lequel se trouve la grotte sacrée de Albarga, le vieil homme du mythe découvert  par Yayeme, la dame qui confisquait les masques des Andoumboulou. Les gens viennent de loin faisant des sacrifices pour se protéger contre la sorcellerie. Aussi dans le cas des problèmes sérieux concernant les masques, les anciens du village seront consultés par des visiteurs et des affaires seront discutées au Togu Na, au bord de la place centrale du village. Dans son « Masques Dogons » Marcel Griaule mentionne l’existence à Yougo Dogorou de la canne d’Albarga, qui est employée dans les rites des faiseurs de pluie. De nos jours ce rite est toujours actuel. Des villages de la région qui souffrent des sécheresses sévères peuvent invoquer cette canne d’intervenir et de bloquer les malfaiteurs qui sont responsables pour le manque de  pluie. Une fois par trois ans, une délégation de Yougo Na, de Yougo Dogorou et de Yougo Piri visitera ces villages qui ont demandé de l’assistance. Au moyen de la canne, le coupable sera rituellement découvert et il mourra dans les trois années qui suivent. Ainsi, ce village où c’est très difficile à vivre, ne sera jamais abandonné à cause de son rôle important au pays Dogon. Aujourd’hui les jeunes du village vivent dans la plaine et s’occupent de la moisson tandis que leurs femmes et leurs enfants petits vivent dans le village pour prendre soin des anciens, des maisons et de la société des masques qui signifie autant pour toute la région Dogon.

Commencer avec de l’eau

Commencer avec de l’eau, améliorer la qualité de la situation cotidienne

Dès 1981, nous avons réalisé plusieurs projets pour améliorer la situation de l’approvisionnement en eau dans les villages de Yougo. Dougoro est le plus difficile des trois. Ce n’est guère une solution d’aller chercher de l’eau dans un puits voisin. A fin d’obtenir une calebasse remplie de l’eau (16 litres), il faut marcher et escalader au moins deux heures. Le premier projet concernait un petit barrage à la grotte d’entrée. Ça marchait, mais ne suffisait pas vraiment pour une période prolongée après la saison des pluies. En 1995 nous décidions à construire un barrage neuf plus proche des villages, contenant plus de l’eau. A travers des années nous faisions plusieurs petites améliorations, à cause des fuites du barrage.

En 1999 et en 2005 nous avons exhaussé le barrage presque jusqu’au maximum, parce que précisément à cet endroit se trouve aussi la zone d’entrée du village. Les deux bassins d’eau construits avec une longueur totale d’à peu près 70 mètres, renferment environ 270 m3 d’eau. Cela ne suffit que pour les premiers trois mois secs après les pluies (la saison de pluies commence en août et dure jusqu’à la fin du mois de février), ce qui égale environ 8 litres d’eau pour les 120 habitants par jour. Ceci veut dire qu’il y a encore une longue période où il faut que les femmes cherchent de l’eau en bas, au pied de la montagne. Pour la restauration des maisons et du village ne reste clairement pas du temps. C’est pour cette raison que nous avons fait la proposition de résoudre le problème de l’approvisionnement en eau pendant toute l’année. Ce problème résolu, les gens peuvent coopérer avec nous pour renforcer le village et les monuments.

L’état actuel du village

C’est difficile de donner un résumé adéquat de la situation actuelle. Quelques familles sont restées sur place et leurs maisons se sont écroulées complètement. Mais 120 anciens, femmes et enfants vivent toujours au village, et sont encore supportés par 240 hommes et femmes plus jeunes, vivant proche au Seno. Les femmes sont très bien organisées et collaborent intensivement avec plusieurs groupes de femmes formés dans la région. Elles ont un projet de jardins, un centre de réunions, un grenier et une maternité au village de Koundou. Les maisons occupées se sont parfois partiellement effondrées, ou parfois cela regarde seulement les greniers ou bien ceux-ci nécessitent un nouveau plâtrage. Les constructions les plus vulnérables sont les vieilles maisons Tellem, (ayant 600 ans et plus).

Pendant les 30 années passées, deux tours se sont écroulées complètement et les 3 restantes sont en mauvaise condition. Les monuments divers de la zone d’entrée nécessitent aussi des réparations. Dans ce village, Wolf Schijns, un architecte Néerlandais et professeur à l’université d’Eindhoven réalisait de l’investigation et de la documentation. Quelques maisons inclues dans sa documentation de 1999, se sont maintenant en 2012, complètement effondrées. L’objectif du projet est évidemment d’arrêter ce processus, pas par la reconstruction des structures ruinées, mais pas la rénovation et par le renforcement de ce qui est disponible maintenant.

Approche et consultation

Le projet de Yougo ne peut pas être exécuté avec les anciens qui vivent ici aujourd’hui. Quand même ils joueront un rôle important dans la restauration à cause de leur connaissance. Nous avons déjà discuté au sujet de l’approche générale des ouvrages, de la période de travail et des jeunes et des équipes qui feront les travaux au futur. C’est clair que le village profitera du projet, mais nous voulons recevoir des garanties de leur coté nous assurant qu’on peut réaliser les travaux. Pour cette raison il y aura aussi du support des autres villages, comme Yendouma, Tiogou et Koundou.