Yougo Dogorou

Lentement mais sûrement le grand projet que nous aimerions réaliser avec le village et avec les villageois prend sa forme. Depuis des années déjà nous avons essayé d’organiser la situation d’eau dans ce village Dogon, site particulier du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous allons rehausser encore une fois le barrage, et nous allons nous efforcer pour mettre en marche le barrage d’une autre organisation. Nous allons construire un troisième barrage. Au total nous espérons que ceci suffise alors pour avoir de l’eau tout en haut de la montagne pendant toute l’année. Effectivement il est presque sûr que le village avec ses environ 350 habitants, restera habité. Beaucoup de familles possèdent encore leur ‘maison de famille’ ici, et c’est aussi dans ce village que toutes les festivités rituelles importantes de la communauté Dogon commencent, comme le Dhamma et le Sirigi qui est organisé une fois par 60 ans (2007). En décembre passé nous avons discuté d’une façon intensive avec les habitants sur leurs pensées et leurs idées à ce regard et concernant ce qu’on pourrait faire lui-même.

Finalement il faudra que la partie la plus importante d’activités soit exécutée par la communauté. Ils savent comment les maisons ont été construites et à quoi les maisons partiellement écroulées actuellement, ressembleraient. Beaucoup dépendra aussi des familles, qui ont commencé maintenant, surtout avec beaucoup de jeunes, de vivre dans la plaine, mais qui maintiennent des liens forts avec le village de famille de leur naissance. Eux aussi participeront dans les activités de construction au village. Pendant ce voyage, nous avons fait des photos de presque toutes les demeures. Des listes ont été dressées, faisant l’inventaire des noms des habitants, le plan des maisons et les défauts. Quant à un nombre de maisons nous avons commencé de les mesurer et de faire des esquisses. Il faudra que le monument le plus important, au centre du village et toujours avec des éléments clairement Tellem, soit un des buts premiers. Entretemps, un nombre de greniers s’est effondré dans les 20 ans passés. Nous disposons toujours de beaucoup d’images pour le démontrer. Nous voulons également mobiliser ce matériel pendant une reconstruction partielle, mais surtout pour la préservation des tours apparemment bien abritées. Pourtant c’est clair que la combinaison du vent et de la pluie affecte les bâtiments.