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De technische school in Sevaré die door SDO is gerealiseerd en gefinancierd, is een logische stap in het onderwijzen en bouwen. Het praktische onderwijs was nauwelijks aanwezig in de regio die toch een stevige ontwikkeling doormaakt. door het opleiden van metselaar, timmermannen, schilders, elektriciens, staalbewerkers kunnen de vele nieuwe gebouwen met lokale mensen worden gerealiseerd met toepassing van nieuwe technieken. De school is ook een mooi proefveld gebleken voor het onderzoeken en realiseren van nieuwe technieken. De school telt inmiddels ruim 1300 leerlingen. Er werken ruim70 personeelsleden en er wonen bijna 300 leerlingen intern. De school draait volledig financieel zelfstandig met een goede schoolleiding en vele onderwijs programma’s. Wij betrekken de school bij onze projecten door het organiseren van praktijk stages. Ook het opzetten van eigen bedrijven, het inzetten van jonge afgestudeerde bij onze projecten behoort tot de mogelijkheden.

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Le Lycée Professionnel à Sangha continue, mais beaucoup doit être fait avant octobre. Le plan est examiné très soigneusement et il y aura trois équipes supplémentaires pour être en mesure de finaliser tout le nécessaire pour le début le 1er octobre.

En ce moment les six salles de classe sont presque prêtes, le jardin sera aménagé et une grande quantité d’arbres et plantes sera planté.

Comme symbole, le premier arbre est planté par Jacqti de Leeuw, qui représente le lien avec l’Initiative Femmes du Pays Dogon et l’Initiative Désert Vert, tandis que le second soit planté par le préfet et le troisième par les chefs de village et les établissements d’enseignement.

En Octobre entre 150-200 étudiants vont commencer avec les quatre sujets d’enseignement pratique: construction, eau, électricité et agriculture.

Il y a quelques mois, nous avons appliqué en collaboration avec LEVS architectes pour le prix international Holcim qui promeut une approche durable dans l’architecture et dans la construction. Le projet avec lequel nous avons appliqué est le Lycée Professionnel de Sangha. Récemment les lauréats ont été annoncé et malheureusement, nous n’en faisaient pas partie. Leurs projets peuvent être trouvés sur ce lien.

Nous avons déjà présenté l’Ecole Pratique à Sangha dans les affiches précédents, mais ici c’est la dernière version qui est déjà dans en train d’ être construite.

Sur ce lien, vous pouvez télécharger la brochure complète du Lycée Professionnel.

Le groupement des bâtiments, la plantation d’arbres et la création de zones d’eau dans un abri de jardins et agriculture crée une espace inspirative d’apprentissage, enseignement et recherché de nouveaux elements comme l’apiculture et le séchage des légumes.

Dans ce projet, nous allons utiliser des dômes comme la construction de toit pour la première fois, principalement dans les maisons des enseignants, mais aussi dans d’autres bâtiments. Ils seront faits avec les briques  HCEB et couverts de terre rouge.

Les premières versions des dômes ont été faits pendant un projet de stage à l’Université technique de Sévaré.

Même si nous n’avons pas reçu le prix, nous sommes fiers de partager avec vous quelques-unes des premières étapes de la construction de ce que, nous espérons, deviendra un important établissement d’enseignement au Mali.

Les fondations de pierre de la première groupe de classes sont faites, et bientôt la construction des murs de briques va commencer.

Cliquez ici pour tėlécharger le livret du projet fait par LEVS architectes.

La construction du Lycée Professionnel à Sangha suit le plan sans aucun problème. En préparation de notre visite à la fin de mars, nous offrons un petit rapport de la situation actuelle de l’école. Voici quelques moments importants du processus.

Le début de la construction a été rendu possidble par l’apport du sol, de la terre rouge et des autres matériaux, grâce aux efforts d’Agro Industries et ses trois camions “BEN”. Fin avril, environ 1500 m³ de terre vont être transportés au site afin de former le paysage.

Sur le terrain, la machine de bricques travaille à toute vitesse. Un des moments remarquables est produit quand la première pierre a été posée en présence du maire de Sangha Ali Dolo et les étudiants d’ ETJS à Sévaré qui font leur stage à Sangha.

En ce qui concerne le déroulement du projet, les fondations en pierre haché des six premières salles de classe sont maintenant terminées.

Trois de ces salles de classe avancent considérablement: les panneaux de bois sur les cadres de fenêtres et les points d’électricité ont déjà été installés.

La visite de tous les anciens du village et des organisations éducatives était très importante pour l’avenir du Lycée Professionnel et ses étudiants. L’organisation ADI, dirigé par Amatigue Dara, s’occupe de l’ensemble du processus, de l’ inscription des étudiants à l’ organization du programme des leçons.

Environ 200 personnes, y compris les femmes, travaillent sur l’école pour rendre possible la réussite du projet.

Les étudiants de l’ETJS sont en train de procéder avec la construction des maisons des enseignants. Fin mars, nous serons à Sangha pour leur aider et discuter la façon optimale de construction des voûtes en berceau et des dômes.

En faisant la délimitation des premières salles de classe, des logements et du premier petit bureau, la construction de l’école a commencé. Sur le site d’environ 5 hectares, se réalisera une école dans les trois années prochaines, où la pratique, l’entrepreneuriat et l’applicabilité pratique et directe d’une éducation prendra sa forme. Avec de tels thèmes au curriculum, cette école sera la première au Mali. Alors, cela ne regarde pas un programme défini dès Bamako et irrévocablement fixé pendant des années, mais il s’agira d’une demande définie dès la région de Sangha et celle-ci sera guidant. On peut donner de l’enseignement portant sur 22 domaines.

L’équipe délimite le premier regroupement au moyen d’un mètre ruban.

La population locale à la taille des pierres naturelles en blocs.

Nous débutons avec l’enseignement portant sur la construction, l’agriculture, l’eau et l’assainissement et l’approvisionnement en énergie. C’est dans de tels secteurs que se localise la demande dans la région et c’est là où se trouve plein de travail. A part de la délimitation du terrain, beaucoup de travail est déjà effectué à la taille de pierres. Les premières 15.000 pierres sont destinées au premier groupe de bâtiments.

En août de l’année en cours les étudiant(e)s qui suivent un stage avec accompagnement, commenceront la construction des logements. En octobre prochain les premiers/ères 150 étudiant(e)s sont devant la porte. Pas encore celle du bâtiment nouveau, mais tout près de l’école à construire. Ces étudiant(e)s aussi joueront un rôle dans la construction. Alors la construction de l’école même formera une partie de la formation. On travaillera à l’installation de l’eau et l’assainissement, à l’approvisionnement en eau, aux jardins pour l’agriculture mais aussi à la construction des bâtiments divers nécessaires. En octobre 2015 la sélection suivante de 150 étudiant(e)s trouvera sa place dans le bâtiment neuf.

Amatigue Dara (ADI) ne perd jamais la vue.

Depuis quelques années déjà nous sommes en train de discuter ce qu’est vraiment une bonne formation à Sangha. Maintenant nous avons commencé avec beaucoup d’enthousiasme, après beaucoup de discussions sur l’éducation pratique où la formation professionnelle sera mise au centre. Un curriculum avec la construction, l’eau et l’assainissement, l’agriculture et autres. Mais à quoi ressemble ceci ?

Organigramme neuf des Lycées Professionnels. 

Le dernier voyage m’a rendu complètement heureux. Pas seulement à Sangha, à Bandiagara, ni à Mopti, mais aussi auprès de l’organisme le plus haut du secteur de l’éducation à Bamako on m’a reçu aux bras ouverts !

Chez Oumar Yacouba Maïga, Directeur National de l’Education Technique du Mali.

On a introduit un nouveau principe dans l’éducation et c’est à Sangha et à cet effet que nous allons y construire une première école. Rarement j’ai rencontré un fonctionnaire tellement enthousiasmé, qui sait tout des constructions en pierres de terre comprimée, qui réfléchit et qui a une vision sur la question comment fournir vraiment l’opportunité aux jeunes d’apprendre une profession localement. Il pouvait me montrer même un schéma avec la position et les opportunités pour l’éducation nouvelle. Le fait que le bâtiment sera construit, était une surprise pour lui. Il me rassurait de ne me pas inquiéter quant à un directeur, des enseignants et son plein support ! Bref, cette rencontre était une fête et celle-ci nous inspirera de continuer sur la route choisie.

Ma première leçon à ETSJ (l’école technique) à Sévaré. Au moyen d’un petit vidéoprojecteur je présente beaucoup d’exemples de l’architecture en argile au monde entier. De nouveau, Basil, chef de la section construction et maçonnerie, saisit parfaitement le message. Comme un vrai professeur il implique les étudiant(e)s dans la leçon. Ce qu’ils / elles ont vu, ce qu’ils / elles ont écouté, ce qu’ils / elles croient important. L’importance et la qualité de construire en argile, coopérer, le maçon comme architecte, et les opportunités au futur. Tou(te)s les étudiant(e)s du groupe 3 sont présent(e)s. Ils / elles se montrent beaucoup intéressé(e)s par la presse manuelle, car ils / elles s’y peuvent mettre au travail eux / elles mêmes. Il paraît qu’il y a déjà deux groupes d’étudiant(e)s qui se sont décidé(e)s d’aller coopérer dans une sorte d’association. Ils / elles ignorent encore le plan de les employer pour Sangha après leur DEF.

Cette année le stage d’EJTS a lieu à Sevaré. Le stage a commencé le 5 février avec 3 filles et 7 garçons. Deux bâiments de 3000 * 3000 mm auront le toît en forme d’un dôme qui vient d’une base carrée. Ce qui est examiné dans ce projet est l’apprentissage des mesures précises, la preparation du terrain, le traçage des mesures et la construction des fondements avec de l’acier testé. Le défi le plus grand est évidemment la phase où le bâtiment est couvert par le dôme.

Quelques images d’élaboration du projet de stage que les étudiants techniques utilisent dans ce moment-là.

Après avoir créé les fondements, les étudiants ont fait les murs avec deux ouvertures simples pour la porte et la fenêtre. Puis, comme le montre le dessin, la base triangulaire du dôme est construite au-dessus des murs. Les triangles sont mis en contact, transformant la forme carrée en un cercle.

Avec cette base ronde, il est facil de finir le dôme. Les briques utilisés pour cette partie du dôme sont plus minces (le plus souvent utilisés pour le sol). Chaque niveau de blocs est posé à-peu-près 7 cm plus près du centre enfin laissant un oculus de 30 cm. Finallement, le dôme est couvert en terre rouge.

Travailler ensemble en divisant les tâches est aussi très important pour les stagiaires. Chacun peut faire son propre mur et le résultat est le bâtiment complet.

Pendant la deuxième période, les étudiants auront une tâche aussi intéressante. Ils vont faire un hangar pour l’ usine de briques. Dessous le toît construit avec des arcs il va être possible de mettre de côté les briques déjà faites. En cette manière il sera possible de répondre à la demande de plus en plus grande de briques de terre comprimée de la foundation ainsi que de nouveaux partenaires comme Toguna Industries..

Le stage va probablement terminer par une brève visite à Djenné où Boubacar Kouranse montra les stagaires la construction des bâtiments traditionels de Djenné. Si tout va bien, ils apprendront beaucoup et ils seront capables de l’utiliser pour des projets nombreux dans le futur, commençant déjà cette anné.

La compilation des deux premières semaines de la construction:

Semaine 1

Semaine 2

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LYCÉE PRATIQUE á SANGHA

Le maire de la Commune de Sangha, Aly Inguo Dolo, a demandé à l´ADI de réaliser un Lycée Pratique à Sangha. Au début destiné à 600 élèves, mais au futur probablement donnant lieu à 900 étudiant(e)s. L´ADI a accepté cette commission. Au Lycée se réalisera l´enseignement des techniques de la construction et des techniques de l´agriculture. Cet enseignement est une formation continue destinée aux élèves de Sangha et de sa région étendue. Dans cette région habitent environ 40.000 personnes. A peu près 10.000 élèves vont aux écoles primaires – de base qui se trouvent dans la région. Mais, dans toute cette région il n´y a guère de l´éducation continue. Et il n´y a certainement pas de la formation continue pratique.

Ce Lycée Pratique se réalisera avec l´approbation et avec la collaboration du ministère de l´éducation. Elle sera une école publique pour des filles et pour des garçons.Un objectif important de ce nouveau lycée est d´offrir de l´éducation pratique liée à l´environnement de vie et d´habitation des élèves et de leurs parents. L´éducation pratique sera adaptée aux problèmes et aux conditions qui prévalent dans cette région. L´établissement de ce lien directe est une nouveauté. Ainsi, les initiateurs visent à faire une connexion avec les taches quotidiennes, comme l´amélioration de l´agriculture, la réalisation des bâtiments, des barrages et des routes, et la restauration du patrimoine culturel.

Sangha aérienne, dix villages principaux et de l’école de désignation terrain

SANGHA

Sangha est un des plus importants villages centraux de la région Dogon. Le village consiste de plusieurs quartiers et communes. Dans les communes de Ogol Dah et de Ogol Leh, qui se situent depuis toujours les plus centrées, se trouvent déjà beaucoup d´écoles. Là se situe aussi la première école de toute la région Dogon. Cette école compte maintenant plus que cent ans. Sangha est aussi le village d´où se réalisait beaucoup d´investigations importantes à la culture des Dogon. Entre autres par le professeur français Marcel Griaule et le néerlandais Herman Haan. Ils faisaient cela parce que la culture et l´architecture Dogon sont très particulières. Une grande partie de la région Dogon, avec Sangha au centre, a été désignée comme patrimoine de l´humanité par l´Unesco.

Réunion de ville sur la place de la ville dans Ogol

C´est une tâche complexe de réaliser un grand ensemble comme ce Lycée Pratique. Cela prévaut d´autant que considérant le contexte des valeurs culturels-historiques et tant proche des quartiers authentiques. Le défi est d´insérer l´endroit, les bâtiments et le programme d´une façon évidente, mais avec du respect pour la tradition de la construction dans la région Dogon.

Village de la structure – la structure en détail – vivre détail

Village de la section Ogol sur la colline de pierre

Vue sur le village sur la colline de pierre

LE PLAN

Les composants divers du Lycée, comme les salles de classe, les ateliers, les toilettes, les bureaux, les habitations et les espaces de stockage, ont été imaginés comme des éléments séparés. Ainsi c´est la tradition au pays Dogon. L´entrée, les greniers et la maison des femmes sont interconnectés comme un collier de bijoux par un mur des pierres taillées. Par cela se développe quasi automatiquement la cour et la différence entre ce qui est publique et ce qui est privé. Ainsi aussi les bâtiments et le paysage de l´école ont été dessinés comme un regroupement cohérant d´édifices.

Les pierres taillées sont la base pour le terrain et pour la clôture. Mais ils forment aussi la base des habitations. La construction supérieure des bâtiments est faite en pierres de la terre comprimée. Les bâtiments ont des voutes en berceau, enduits avec de la terre rouge et du ciment. Les bâtiments ont des dimensions, des hauteurs et de détails différents (e)s, et ainsi se présente une image diversifiée. Les différences seront déterminées conjointement avec les jeunes maçons formés. Ainsi se développera une particularité et une connexion et probablement une nouvelle langue dans le maçonnage.

Concept cluster étude transversale

PROGRAMME

Le bâtiment scolaire est compose des salles de classe et des ateliers pour trois groupements d´activités. La technique de la construction, la technique agricole et des disciplines de la connaissance générale. A coté de cela il y a une section administrative avec des facilités de stockage et des endroits de travail pour les enseignants. Dehors de la partie proprement dite ´scolaire´, il y aura des habitations pour les enseignants. C´est l´intention d´offrir de l´espace au développement et l´amélioration de l´éducation pratique. Il faut que, dans le futur, l´école puisse croitre et s´adapter aux développements dans l´éducation. Quelles les seront? Il faudra que le futur le démontre.

Masterplan

Les groupes d’étude (familles de locaux) ouvrent à l’école

TLA STRUCTURE

Quant à la structure de l´école, nous avons cherché et bien la connexion  au caractère et au ´grain´ de l´environnement comme à l´organisation des communautés traditionnelles Dogon. Il faudrait que le principe au pays Dogon qui dit `le village est la maison´, s´applique aussi à l´école dans son ensemble. Les familles vivent dans la maison de famille: le ´Ginna´. Et plusieurs ´Ginnas´ sont regroupés autour d´une place. Ces places sont connectées à la place centrale du village, où l´on trouve le ´Taguna´, l´endroit des réunions. Là se réalisent toutes les réunions importantes. Tout le village se rencontre ici. La structure de l´école a été dessinée dans la forme des ´familles´ des salles de classe. L´enseignement agricole, celui de la technique de la construction, celui des connaissances générales, les habitations et les espaces administratives sont regroupés autour des espaces de rencontre. Celles-ci sont connectées à la place scolaire centrale. L´ensemble a été inséré dans un paysage vert avec des puits, des jardins et de sentiers. De cette manière, la communauté scolaire est une communauté nouvelle dans le complexe des communautés à Sangha. Les vieux quartiers ont été construits sur des collines en pierre. Par contre, la communauté scolaire s´est construite précisément sur la terre fertile, ainsi facilitant la végétation et l´agriculture. L´espace pour la nouvelle communauté scolaire est définie par les frontières naturelles des sentiers de marche à pied, et par les répartitions entre la roche et la terre.

Voir à l’extérieur du terrain de l’école

FAMILLE 1: AGRICULTURE

Vue de la cour de l’école de regrouper l’agriculture

Vue de la cour dans l’agriculture de groupe

Grappe agriculture de plan d’étage, 1 studio + 4 salles de classe avec bureau

FAMILLE 2: TECHNIQUEVue de la cour de l’école à se regrouper Technique
Bâtiments d’étage pôle Technique, 2 ateliers + 4 salles de classe avec bureau

FAMILLE 3: CONNAISSANCES GÉNÉRALES

Vue de la cour de l’école à se regrouper connaissances générales

Cluster de connaissances général, une construction de l’atelier + 6 classes avec bureau

LES BÂTIMENTS

Les salles de classe

Les salles de classe sont indépendantes et ont une surface de base de 7,5 par 9 mètres². Les salles de classe peuvent être réalisées différemment mais elles sont toutes pourvues d´un voute en berceau avec des barres d´attelage. Les fenêtres ouvrables donnent de la lumière et de la sombre. Les façades en tête sont pourvues des ouvertures de ventilation. De trois cotés la salle de classe est insérée dans le jardin. Les petits murs des pierres entassées, l´y rendent possible de s´asseoir commodément près du bâtiment. La salle de classe est positionnée au dessus des rochers. Le fond de roche inégal, est rempli afin d´obtenir un sol plat dans la salle de classe. Ce qui implique que le niveau du sol de chaque salle de classe est différent.

Voir les salles de classe

Le hangar

Le hangar a une surface de 9.00 par 12.00 m², et porte trois voutes en berceau. Il y a deux modèles de base. Les remplissages des façades connaissent des variations. En principe, trois cotes sont semi fermés contre le soleil. Mais ils sont ouverts pour le vent et pour la ventilation. Les méthodes de construction différentes font parti du processus d´apprentissage.

Les étudiants reçoivent une formation pratique dans les ateliers, en construisant des murs de maçonnerie

Les espaces de stockage et les espace de travail

Chaque regroupement a de deux espaces d´environ 10 m² qui sont à la disposition du chef de la section et qui servent au stockage du matériel scolaire. Ces espaces de stockage peuvent être étendues selon les besoins, juste comme les ´greniers´ des Dogon.

Les espaces du bureau et de l´administration

Le programme pour l´administration augmentera dans le cours du temps. Au début, les besoins ne seront pas tellement grands, mais au futur ils font croitre. Aussi ici on commencera avec peu de l´espace. Le temps nous enseignera combien d´espace sera nécessaire vraiment.

La bibliothèque

La bibliothèque n´a pas encore été déterminée. Il faudra investiguer si elle est nécessaire ou que la bibliothèque existante à Sangha peut répondre à la demande.

L´espace pour les élèves, Banco traditionnel

Une espace pour les élèves pourrait se combiner probablement avec d´autres fonctions. Les espaces pour les élèves seront construites en banco (argile) traditionnel, sous la supervision d´un maçon en argile expérimenté de Djenné. Ce bâtiment nécessitera régulièrement de l´entretien, comme celui ci est sensible à la pluie. Mais cela donnera la possibilité d´utiliser ce bâtiment comme un ´objet vivant´ dans l´enseignement de la restauration du patrimoine culturel.

Installations sanitaires

Chaque ´famille´ de bâtiments aura des toilettes, tenant compte du vent. Les habitations auront aussi des espaces de lavage.

Habitations

Pour le moment dix habitations seront construites avec un terrain propre et clôturé. Les habitations seront équipées des facilités de cuisson économisant l´énergie.

Bâtiment d´entrée et une espace pour le gardien

Une porte formera l´entrée de la communauté scolaire. Au dessus du toit du bâtiment de la porte il y aura des panneaux solaires. A coté du bâtiment de la porte, se construira une habitation pour le gardien.

Vue du bâtiment d’entrée

Le paysage et les ´jardins´

Comme on cherche dans le maçonnage une connexion entre la nouvelle et la vieille culture, ainsi le plan de base offrira la possibilité de diviser et répartir le terrain. Les sentiers et motifs existants et usés resteront maintenus, comme il se fait toujours aussi pendant l´aménagement des jardins d´oignons. En même temps il faut que le jardin offre de l´espace pour des techniques et des méthodes agricoles neuves. La base sera définie, mais il faudra que celle ci puisse croitre avec les changements du temps.

L´eau

D´une très grande importance est une réserve d´eau considérable pour faciliter vraiment le fonctionnement de l´école et du terrain. On creusera un nombre de puits. L´eau sera pompée en haut par des pompes activées par des panneaux solaires, vers des tours d´eau et vers des bassins d´eau.

L’EXÉCUTION

La construction de ce Lycée Pratique prendra en total trois années. La première et la plus importante activité est l´installation des approvisionnements en eau suffisants. Ci après on commencera aves l´aménagement du terrain dans sa totalité. En suite les regroupements des salles de classe seront construits. Le bâtiment d´entrée, les bureaux et les habitations seront réalisés dernièrement. Dans l´année première, la taille des pierres, nécessaires pour l´aménagement du terrain, demandera beaucoup du temps et de l´énergie. A coté de cela, il faudra transporter d´une façon considérable beaucoup de la terre fertile. La construction des premiers bâtiments scolaires aura lieu demi novembre 2014. La mise en service du premier regroupement se réalisera en octobre 2015. Les élèves du Lycée Pratique contribueront activement à la réalisation de l`école et de l´environnement scolaire.

Le Lycée Pratique et l´organisation scolaire y associée ont d´ailleurs débuté déjà depuis octobre 2013 dans les bâtiments y proches et déjà existants du deuxième cycle. Ceci est important parce qu’ainsi le nouveau bâtiment du Lycée Pratique peut être utilisé immédiatement après la construction par une sélection d´enseignants formée entretemps.

La multitude de villages de Sangha, l´association des élèves, des étudiants à Bamako et l´association des parents des élèves contribueront à la construction dans les années suivantes. Ils ne peuvent vraiment pas payer beaucoup, mais ils prendront beaucoup d´activités pratiques en charge. Comme l´apport des pierres et de la terre, la démarcation et l´aménagement du terrain et l´alimentation des constructeurs.

Ce projet est possible grâce au soutien des partenaires suivants:

af Jochnick Foundation

Toguna Agro Industries

A partir du 26 avril jusqu’au 6 mai 2013, nous avons rendu visite à plusieurs projets, conjointement avec notre organisation de contrepartie locale ADI. Le thème central était ensuite le renforcement de l’organisation par l’entrée en fonction de Gedeon Kassogue. Ses tâches les plus importantes sont l’élaboration de l’organisation des efforts administratifs, le rapportage et l’intensification des discussions avec le gouvernement quant à l’éducation, la politique vis-à-vis les écoles et le support des enseignants. D’ailleurs nous avions eu des rencontres importantes avec le nouveau gouverneur de Mopti, le ministre de l’éducation au Mali, plusieurs maires et avec des institutions régionales gouvernementales.

Un grand projet neuf auquel nous nous sommes embarqué est le « Lycée professionnel » de Sangha. Ce lycée fournit de la formation professionnelle pour la construction et pour l’agriculture. De notre point de vue, cette activité à son tour correspond très bien avec nos ambitions pour le désert vert et pour l’amélioration de l’agriculture. Ensuite nous avons visité des écoles sous construction, étudié les résultats d’un projet de stage avec des maisonnettes d’oignons et nous avons réalisé une évaluation avec le directeur de l’Ecole Technique, nous avons installé le premier comité d’eau et avons mené des discussions avec une organisation visant le contenu des renouvellements dans l’éducation et dans les projets.

En dernier lieu mais en première place nous nous sommes engagés avec une grande équipe pour poser le pas suivant quant aux projets à Nando et à Yougo Dogorou. Bref, il y a beaucoup à vous raconter et à rapporter de nouveau.

Il y a trois ans, nous entrions en discussion avec Aly Dolo, le maire de Sangha, au sujet d’un lycée pratique à Sangha avec des courses en construction et en agriculture. Nous souhaitons qu’il soit possible de commencer avec la construction en 2014. Quoi qu’il en soit, un nombre de pas importants a été posé conditionnel à un début. Il y a deux mois, le ministre de l’éducation a rendu visite à Sangha et il a donné son accord de principe.

Il était aussi convaincu par le grand nombre des écoles primaires déjà présentes dans la région, desquelles nous avons réalisé un nombre considérable. La seconde condition est que plusieurs villages et des sections de Sangha mettent un terrain à la disposition du plan. Ceci aussi a été arrangé et formalisé par un contrat. Dans notre position de SDO-ADI nous avons aussi rendu visite au ministre, afin d’obtenir sa confirmation qu’une école double puisse se réaliser avec le support de gouvernement, qui faudrait supporter le financement complet des enseignants. Le point de départ est un total de minimalement 600 étudiant(e)s. La dernière condition dans notre perspective est toujours l’engagement des villages pour contribuer dans les années suivantes.

A ce fin une réunion a été organisée avec la participation du maire, le sous-préfet de Sangha, CAP Sangha, un représentant de la communauté (Cercle de Bandiagara) à laquelle appartient Sangha, les Chefs de Village les plus importants et le représentant des parents (EPU). La communauté a mis à la disposition 5 hectares, au bord de la route de Sangha à Tiogou, près du regroupement des écoles du deuxième cycle.

En principe et en total l’école se composera de 12 classes, 3 ateliers, un block administratif, une salle de rencontre et encore quelques espaces logistiques. Une partie bien large du terrain sera préparée pour la formation pratique en agriculture. Dans les années suivantes, il nous faut arranger le financement et à ce propos nous préparerons une proposition de projet. Il est pourtant important que les Dogons locaux soient disposés au cofinancement de 25 % du projet. Si nous ayons du succès quant à l’arrangement du financement, nous espérons de commencer avec ce projet en 2014. Nous vous tiendrons informé sur les plans et le financement nécessaire.

 

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C’était une grande fête pour participer à la distribution du premier ‘Prix de Joop’ . Le mercredi, le 28 novembre 2012, dans l’après midi, les 12 étudiant(e)s de la quatrième classe ont reçu leur commission. Pour la première fois, les 8 hommes et 4 femmes vont maçonner avec des pierres en terre comprimée. La maçonnerie des ces pierres ne fait pas part du ‘curriculum’ de leur formation. A cause de cette compétition, tous les étudiant(e)s ont la chance maintenant pour montrer ce qu’ils/elles peuvent. Une grande différence avec les pierres en béton qu’on utilise normalement dans l’éducation c’est qu’il faut qu’on les travaille comme ‘maçonnerie propre’.

Les murettes seront jugées quant à leur ‘présentation extérieure’, leur hauteur, la sélection des pierres, la finition et la largeur des joints, et, évidemment quant à sa bonne ‘mise de niveau’. Basil, chef de la section et dès le début impliqué dans la formation de la maçonnerie, est un professeur patient et inspirant.

Prix de Joop from stichting dogon onderwijs on Vimeo.

Le jeudi, à 7.00 heures, on peut vraiment démarrer après un petit discours du directeur de l’école et après un autre mot d’encouragement de Basil. Le fondement, le socle sera fait en pierres de béton, sur lequel sera mis le dessin de parure de la ‘porte d’entrée’. Les murs sont beaucoup plus petits que nous avions prévu, et aussi le plan de demander à chaque étudiant(e) de dessiner son propre plan était trop difficile, selon Basil. Je suis content qu’il me corrige de cette façon directe, et qu’il m’explique comment le dessin se présentera mieux. Son enthousiasme augmente aussi dans les journées y suivantes. Au début et à la fin de la journée je visite l’école, et je vois le progrès. Il y en a qui commencent d’une façon résolue, mais qui à leur tour sont bien négligent(e)s.

Il y en a d’autres qui parfois prennent de la distance, comme des artistes, pour bien regarder leur travail et ensuite appliquer encore des petites adaptations à ‘la pierre-justement-posée’. La maçonnerie le long d’un fil à l’aide des profils de position ne se fait pas encore. Chaque pierre est posée à l’aide du niveau à bulle. Le samedi matin, un candidat a déjà fini complètement, tandisque d’autres mettent la dernière main avec de la concentration, stuquant avec les profils de position à partir du socle, et encore surveillant les joints avec une truelle pointue et une brosse.

A 11 heures je fais le tour avec Idrissa, architecte à Mopti, Basil et Amatigue pour juger les murs. Quant au numéro 1, nous sommes effectivement très rapidement d’accord. Vraiment un mur superbe, sur lequel il n’y a rien à dire effectivement. En ce qui concerne les numéros 2 et 3, c’est beaucoup plus délicat. Nous tous, non pas au moins Basil, sommes surpris par la haute qualité des travaux. C’est clair que c’est une petite classe avec des persévérant(e)s que nous pourrions certainement engager dans les projets.

A la présentation des prix, qui a été adapté selon la requête de Basil, tou(te)s les étudiant(e)s reçoivent une récompense. A coté d’un montant d’argent, une truelle et une spatule en métal et le vêtement de travail nécessaire. Dans mon discours, je souligne encore une fois l’importance de leur formation, leur boulot et également le fait qu’il faut qu’ils/elles pensent maintenant eux/elles mêmes sur le futur et l’entrepreneuriat.