L’eau et l’eau potable restent les conditions préalables pour l’amélioration des conditions de vie. On peut constater des avancements clairs. Aux divers endroits des aménagements ont été réalisés et ceux-ci naissent aussi dans les “villes” ou des villages plus grands. Partout il faut payer pour l’eau, 10 Francs CFA par 20 litres. Cet argent va vers les comités d’eau, s’occupant de l’entretien. Dix pourcent de ceci, alors 1 Franc CFA va vers le gestionnaire de la pompe. A partir de 6.00 heures jusqu’à 18.00 heures on peut chercher de l’eau. Ce qui reste sont les nombreux petits villages qui nécessitent encore des pompes à main et des puits. Il y a beaucoup de forages avec des pompes à main ayant vingt ans ou plus qui entretemps se sont fixés par la rouille ou qui ne fonctionnent plus bien.
En discussion avec Djibrilla Boubeye Samake, chef de l’éducation à Douentza, Bandiagara.
Jurriaan et ADI en discussion avec Abdoulaye Mahamane, chef du Service Hydraulique.
Pendant notre visite au directeur de l’Hydrologie région Mopti à Bandiagara, nous sommes parvenus aux accords quant à l’approvisionnement en eau du lycée professionnel de Sangha. Nous obtiendrons la disposition d’un forage hors service qui produit deux m3 de l’eau par heure ! Cela nous permettra d’avancer bien. A coté de cela nous avons montré au directeur la pompe à main nouvellement développée. Celle-ci est ultra solide, fabriquée d’une façon pondéreuse mais très légère en usage. Cette pompe permet de pomper de l’eau d’une profondeur de 100 mètres à la main. La combinaison de l’école, la formation des installateurs de pompes, l’entretien et la maintenance portait le directeur à l’extase. Il proposait spontanément d’aller enseigner personnellement à l’école !
Bref, il paraît que Blue Pump Enterprise Mali soit née !